Sasek, Poly, Venezia et moi
22 octobre 2014 § 6 Commentaires
L’Auteur a décidé qu’il est temps de présenter Tintoretto et la Scuola Grande di San Rocco aux ados.
Du coup notre périple à Venise s’effectuera cette année avec supplément de bagages : 110 kilos de grumeaux. Allez les ados, on se donne bien la main avant de tomber dans le canal en consultant ses sms !
J’ai applaudi. Les ados ont fait : gbrrtlllbbm.
Je sens qu’on va bien rigoler : l’ado n° 2 croit que le canal Saint-Martin traverse la Sérénissime.
Quant à l’ado n°1, concernant Venise il n’a pas d’opinion, mais depuis qu’il a vu 72 fois la trilogie du Parrain il situe Le Vatican dans la Cordillère des Andes.
Troisième lama à gauche, puis tout droit jusqu’à la fin du monde.
Sont-ils pas au beurre, ces p’tits cœurs ?
15 jours avant le départ, l’Auteur nous a convoqués à une réunion de préparation avec fiches de lectures obligatoires. C’est encore moi qui me suis tapé tous les exposés – va falloir que je perde cette habitude, en fait.
Au menu : Poly à Venise.
Ciao, madame ! Je suis bien sur le canal Saint-Martin ? Je cherche la Cordillère des Andes.
Non, je blague. Faut pas pousser in the canale.
Au menu : Venise de Sasek.
C’est chaud en terme de pigeons, a dit l’ado n°1.
Puis le fantastique Venise de M. Sasek.
J’ai envie de dire y’a beaucoup d’eau, a dit n°2.
Et enfin Venise de Miroslav Sasek. (Le meilleur livre sur Venise ever !)
Super on est sur la bonne voie, j’aperçois un lama.
Comme je brandissais derechef mon Sasek, l’Auteur a contre-attaqué avec une lecture de La mort à Venise en VO (Der Tod in Venedig). Alors j’ai mis Everyone says I love you dans le lecteur DVD et il a arrêté de postillonner.
Info de première main : on a aperçu Julia dans la Cordillère des Andes.
Après le film, les ados ont fourré sans moufter un jogging dans leur sac.
Venise, Miroslav Sasek, Casterman 2009 – à tout âge !
Everyone says I love you, Woddy Allen, 1996
À l’heure où vous lisez ces mots, mes pétoncles, l’Auteur s’ébaubit devant ses Tintoret tandis que les ados courent au bord du canal pas-Saint-Martin dans l’espoir de croiser Julia.
Et moi j’essaie de piquer le tricot d’Angelo tout droit sorti du livre de Sasek :
les carnets de l'ébouriffée 
Wahou ! Je sais à quoi tu ressembles maintenant, jolie et fresh Poly au brushing défiant l’apesanteur. Une découverte que cette vidéo démente… merci 🙂 Ton post est tellement plus réjouissant que la 5è de Malher qui chatouille mes oreilles au seul mot de Venise. Je rêve que vous croisiez une mariée aussi follement fantasque sur la Place Saint-Marc… et un poney !!! Amusez-vous bien !
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Merci ! Quoique honteusement dénuée de poney et de mariée, la place Saint Marc valait toujours le détour – enfin de gros détours pour ne pas être piétinés par la foule 😉
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Cela donne envie d’aller voir Venise, toutes ces approches rigolotes de la ville. Les dessins de Sasek sont vraiment savoureux. Bon dépaysement avec les p’tits cœurs pur beurre !
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À chaque fois que je m’y rends, je me dis que Sasek a tout saisi… 🙂
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Très drôle ! Bon voyage à Venezia !
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Merci Anne… C’était comme tout redécouvrir avec des yeux neufs, c’est chouette les ados !
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