les carnets de l'ébouriffée

Afin de protester contre l’occupation abusive de ma cabane par des êtres invisibles – il est mathématiquement impossible que 2 adolescents et 1 Auteur soient capables de remplir tout seuls et quotidiennement un sac de linge sale géant – je suis partie faire une retraite.

Dans la maisonnette d’Ota Janeček…

Dans une datcha au fin fond de la campagne, à 800 bornes de Paris. Mais pas seulement.

Je pense avoir fait un voyage dans le temps.

Ici Internet n’existe pas.

Youhou…

Quand on allume la radio il y a des émissions sur les OVNI.

D’ailleurs j’ai trouvé La nouvelle vague des soucoupes volantes de Jean-Claude Bourret dans la bibliothèque.

L’homme qui les a vus.

Ainsi qu’un ouvrage de Léo Talamotti intitulé Univers interdit. Et l’intégrale des Rois Maudits en livres de poche.

Depuis 1972 ils sont parmi nous…

Il y a un moyeu de charrue transformé en pied de lampe dans la salle à manger. Une tapisserie hirsute d’origine caprine dans le couloir.

Ébouriffée des Pyrénées.

Une tapette à souris avec un morceau de lard dans la cuisine des voisins.

Le rosier a fleuri la nuit où il a fait zéro degré.

J’ai vu 2 étoiles filantes.

Et pour la première fois depuis mes huit ans, j’ai participé à un congrès de chouettes chevêches.

Rendez-vous à minuit.

Mes lutins, c’est l’éclate !

Il en faut peu, pour être heureux…

Tagué :1974, étoiles filantes, décembre, jean-claude bourret, ota janeček, ovni, rois maudits, soucoupes volantes

§ 5 réponses à Décembre, il y a quarante ans

• bleufushia dit :

  16 décembre 2014 à 9 h 00 min

  J’ai la sensation étrange de connaître ce lieu par coeur !
  Et la tête de Jean-Claude Bourret comme si c’était hier…
  😛

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  • L'Ébouriffée dit :

    16 décembre 2014 à 12 h 56 min

    Je n’ai pas encore épuisé les charmes de la bibliothèque : ce matin, Pierre Boulle, Henri Troyat, Haroun Tazieff, et un ouvrage très instructif sur le triangle des Bermudes !

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    • bleufushia dit :

      16 décembre 2014 à 12 h 57 min

      😀

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• isis dit :

  16 décembre 2014 à 11 h 29 min

  Le rêve absolu : vivre loin de tout, loin de la société de consommation, quitte à devoir abandonner l’internet. Coincée en région parisienne, je passe mon temps à visiter virtuellement des fermes à vendre avec hectares autour. Profites bien de ta Datcha du bout du monde et ramène-nous de folles histoires vivifiantes de ces contrées fantastiques !

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  • L'Ébouriffée dit :

    16 décembre 2014 à 19 h 28 min

    Oh oui c’est bien, et curieusement parfait en cette période des fêtes 😉

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