The house that mouse built
31 mars 2014 § Poster un commentaire
Le monde de Maggie Rudy est un conte de fée. C’est bien simple, si je n’avais pas une peur bleue des souris, je voudrais vivre là bas. J’en entends qui se moquent ? On en reparlera quand vous aurez eu une invasion de souris dans votre cabane, avec des locataires surprise jusque dans vos bottes…
Hey, les souris, soyez pas neu neu. Au lieu de squatter mes shoes, trouvez vous une brioche, comme Musetta, son chériceau et leur Wolly Bear. (Tiens, je vais adopter une chenille, ça a l’air super courageux, pas comme mon chien qui a peur des aubergines, mais passons.)
Cette histoire d’amour exquise, inspirée de la nursery rhyme The house that Jack built, nous entraine dans la vie de la famille souris. Apparemment chez les souris, c’est les filles qui se tapent tout le boulot. Pourvu que l’Auteur avec qui je vis ne passe pas par là.
À part ça je ne vois rien à redire. Tout est tellement mimi. Et maintenant que vos enfants sont bilingues, ils pourront vous aider s’il vous manque du vocabulaire. Ha ha, je plaisante, en réalité c’est facile à suivre.
This is Musetta, fast on her feet
Who stole the cheese, tempting and sweet
Set in the house that Mouse built.
Si ça se trouve, depuis que je l’ai acheté, il a peut-être été traduit en français !
The House That Mouse Built, Maggie Rudy (les souris), Pam Abrams (texte) et Bruce Wolf (photos), Downtown Bookworks, 2011
À partir de 4 ans, avant ils iraient voler vos brioches pour héberger des souris.
Little Miss Brontë : Jane Eyre
15 mars 2014 § Poster un commentaire
Après tout je ferai comme ça me chante. Si ça me prend de présenter un livre en anglais je ne vais pas me gêner sous prétexte qu’il n’a pas encore été traduit.
Plutôt que de ronchonner, vous devriez m’écouter car Jane Eyre Counting Primer possède au moins de 5 avantages majeurs. Jugez plutôt :
1) Votre enfant apprend à compter jusqu’à 10.
2) Votre enfant apprend à compter jusqu’à 10 en anglais.
3) Vous faites travailler votre mémoire parce qu’il faut tout de même s’attendre à quelques questions : Qui c’est Adèle ? Il est gentil Pilot ? Pourquoi faut pas laisser une bougie brûler à côté d’un lit à baldaquin ? Pourquoi elle a pas de bras la dame – en vrai elle en a, c’est Rochester qui perd une main à la fin, mais Alison Oliver nous fait un peu marcher.
4) La mémoire vous faisant défaut, à 5 ans votre enfant qui ne laisse jamais une question en suspens décide de lire Jane Eyre tout seul, en anglais dans le texte.
5) Et comme c’est un gros livre, ça vous fait des vacances. (Dans le Derbyshire, le bol !)
En plus les illustrations sont renversantes.
Little miss Brontë : Jane Eyre, Jennifer Adams (texte) et Alison Oliver (ill), Gibbs Smith – collection BabyLit, 2012
À partir de quel âge ? À partir de tout petit, enfin surtout si l’enfant est destiné à obtenir un prix Nobel.










