Un point rouge
25 mars 2014 § Poster un commentaire
Ce livre est génial, je l’adore ! D’ailleurs David A. (comme Ah là là c’est d’enfer) Carter est un génie et je l’adore.
David Ah là là était déjà un as des livres pop-up quand il a visité avec sa fille une rétrospective Calder. Révélation ! il a compris qu’il pouvait lui aussi créer ses sculptures de papier de façon libre et spontanée, pour la joie de créer de l’art. Au papier blanc, il a ajouté du rouge, du noir, du jaune et du bleu.
Comme quoi, mes citrons, Calder agit toujours comme un révélateur. Moi c’était à 12 ans, j’ai décidé de devenir millionnaire, d’acheter une forêt et de suspendre ses mobiles à tous mes arbres. Mais après je me suis mise à écrire des livres et mon projet a été beaucoup contrarié par la radinerie des éditeurs.
En revanche David Ah là là a atteint son but.
À chaque page surgit une structure féérique dans laquelle se cache un point rouge. Parfois on le trouve vite, parfois il faut chercher. Les enfants adorent. Les parents aussi, sauf quand ils sèchent (je vous recommande la première double). C’est le fil rouge de ce drôle d’album pour apprendre à compter : une boite bizarre, deux demoiselles dansantes, six crécelles crissantes (elles crissent vraiment, c’est miaou), huit pompons de papier, neuf neuf noués… et un point rouge.
J’ai travaillé sur le livre qui deviendrait Un point rouge sur une période de six ans. Je me suis tellement amusé que je ne voulais pas le finir.
David Ah là là, je te comprends.
Un bonus track ici.
Un point rouge, David A. Carter, Gallimard jeunesse, 2005.
À partir de petit, si un plus grand aide à manipuler (ou on va tout retrouver éparpillé, par petits bouts, façon Puzzle).
Et aussi, pour les enfants en route vers le prix Nobel : 600 Black Spots du même auteur (Little Simon, 2007) pour compter jusqu’à 600… in English.
Ah là là David, on ne vous a pas encore dit que quand on aime on ne compte pas ?
Little Miss Brontë : Jane Eyre
15 mars 2014 § Poster un commentaire
Après tout je ferai comme ça me chante. Si ça me prend de présenter un livre en anglais je ne vais pas me gêner sous prétexte qu’il n’a pas encore été traduit.
Plutôt que de ronchonner, vous devriez m’écouter car Jane Eyre Counting Primer possède au moins de 5 avantages majeurs. Jugez plutôt :
1) Votre enfant apprend à compter jusqu’à 10.
2) Votre enfant apprend à compter jusqu’à 10 en anglais.
3) Vous faites travailler votre mémoire parce qu’il faut tout de même s’attendre à quelques questions : Qui c’est Adèle ? Il est gentil Pilot ? Pourquoi faut pas laisser une bougie brûler à côté d’un lit à baldaquin ? Pourquoi elle a pas de bras la dame – en vrai elle en a, c’est Rochester qui perd une main à la fin, mais Alison Oliver nous fait un peu marcher.
4) La mémoire vous faisant défaut, à 5 ans votre enfant qui ne laisse jamais une question en suspens décide de lire Jane Eyre tout seul, en anglais dans le texte.
5) Et comme c’est un gros livre, ça vous fait des vacances. (Dans le Derbyshire, le bol !)
En plus les illustrations sont renversantes.
Little miss Brontë : Jane Eyre, Jennifer Adams (texte) et Alison Oliver (ill), Gibbs Smith – collection BabyLit, 2012
À partir de quel âge ? À partir de tout petit, enfin surtout si l’enfant est destiné à obtenir un prix Nobel.




