Vivement le 31 mai
13 Mai 2015 § 12 Commentaires
Je sais pas vous, les roudoudous, mais depuis mon adolescence j’avais un avis très arrêté sur la fête des mères. Ringarde, sexiste, bourge, pétiniste… Jusqu’à ce que je devienne à mon tour maman.
Depuis, cette fête me semble tout à fait charmante. Au moindre oubli de la part des kids, je riposte sans pitié.
Et pour choyer ma maman, j’explore le coffre aux trésors aka Etsy comme chacun sait.
Cette année j’hésite encore :
Un chapeau so chou ?
Un petit col tout mimi ?
La pochette livre qui ne coûte pas un rein :
Ou le sac pamplemousse des jours acidulés ?

Y glisser Un demi pamplemousse, d’Alice Munro…
Le tee-shirt qui rappelle les bonnes choses de la vie…
Le détail pour ne pas oublier qu’elle est une fonceuse ?
La tasse de thé ultime :
Et ce joli masque pour bien dormir…
Je crois que, comme à moi, tout pourrait lui plaire – au fond on se ressemble un peu, aha. Sauf le chapeau. Parce que malgré tout, on n’a pas le même sens du chou.
Ouf !
Allez, je suis bonne fille, je lui en ai trouvé un autre :
Un peu perdu
2 avril 2014 § 1 commentaire
Bébé Chouette est tombé du nid, mes sucres ! Il ne manquait plus que ça.
Coup de bol, il atterrit aux pieds d’un écureuil hyper serviable qui veut l’aider à retrouver sa maman.
Enfin coup de bol, c’est vite dit, parce qu’il n’a pas inventé le fil à couper les boules de gui, cet écureuil. Il emmène Bébé Chouette chez d’autres mamans que la sienne. Ouf, heureusement ils rencontrent une grenouille un peu moins nouille et tout finit bien. Enfin… Quoique… Ho-oh !
Avec l’irrésistible Chris Haughton, ça s’arrête toujours sur un gros suspens. J’ai adoré son citadin Oh non, George ! Et le revoici pour un album en forêt. C’est drôle, original, craquant. Achtung bicyclette, c’est une spécialiste des chouettes qui vous le dit. (Je vous ai déjà raconté la nuit où je me suis pris en plein nez une chouette chevêche ?)
En plus il y a un sens méga métaphysique, comme l’indique la citation finale, extraite de Robinson Crusoé (Daniel Defoe, traduction de Pétrus Borel, 1833) :
Ainsi nous ne voyons jamais le véritable état de notre position avant qu’il n’ait été rendu évident par des fortunes contraires, et nous n’apprécions nos jouissances qu’après que nous les avons perdus.
Et toc ! Médite ça avant de dormir, ma sucrette, ça t’occupera en attendant le prix Nobel.
Un peu perdu, Chris Haughton, Éditions Thierry Magnier, 2013
À partir de 2 ans (ou avant s’il sait déjà grimper aux arbres et imiter la chouette chevêche).










