Un cube rouge
11 février 2016 § 21 Commentaires
Ma copine Janik a ENCORE publié un livre avec Bernard Duisit.
Calmez vous, madame, je n’arrive pas à suivre.
Bon alors j’ai beau être un chouilla débordée (dans la famille Mémoire-qui-flanche, on demande une ébouriffée pour gérer mamie alzheimer, papy avc et ado complètement dingo), ce Cube rouge, je vous le prête, les coquelicots.
Si si, prenez le !
J’ai pas des masses envie de parler du livre, parce que je n’arriverai pas à dire à quel point il est beau, surprenant, drôle, malin, avec un petit grain. Comme ma copine Janik, quoi.
Et puis maintenant vous me connaissez, vous savez que si je vous propose d’aller voir Le cube rouge pour découvrir ce qu’il y a dedans, ça vaut.
Alors que Janik, si ça se trouve vous ne la connaissez pas, alors que moi si.
Le mot qui me vient à l’esprit quand je pense à elle, c’est : élégance. Elle est chic, Janik, quoique discrète de fringue car elle s’arrange toujours pour porter des robes délicieuses mais c’est elle qu’on remarque, pas la robe.
Et chic de cœur, chic d’humour, chic de talent, de canapé, de chaussettes, de tout ce que je sais d’elle en fait.
Le cube rouge, un livre pop up de Janik Coat & Bernard Duisit, texte de Sophie Strady, Éditions Hélium, 2015
À partir de 3 ans.
En dédicace ce samedi aux Cousins d’Alice rue Daguerre à Paris, de 11h à 13h
Madeline, 75 ans et toujours l’appendicite
18 février 2015 § 12 Commentaires
Madeline est une petite fille qui vit en pension à Paris, avec onze autres fillettes, sous la houlette de miss Clavel.
In an old house in Paris that was covered with vinesLived twelve little girls in two straight lines.
Pour rigoler, elle oblige les élèves à se balader la nuit.
En vrai elle est gentite comme disait autrefois le futur ado n°2. Et quand Madeline se fait opérer, elle emmène ses copines lui rendre visite.
Depuis 75 ans, ce livre fait rêver les enfants qui, comme moi, n’ont jamais eu l’appendicite.
Je n’ai pas eu non plus d’appareil dentaire malgré mes réclamations, contrairement à ma copine Hélène Mandale. Ni de points de suture comme Catherine Plumeau. Ni de plâtre malgré les innombrables cascades réalisées dans la grande descente du collège avec le skate de Sandrine Lebel qui, elle, en a eu deux (de plâtre). Moi qui rêvais de me distinguer.
Ok depuis je me suis consolée avec l’ado n°2 qui a mis un point d’honneur à nous faire visiter les urgences sous des prétextes fantaisistes allant de l’ingestion de billes à l’enfoncement crânien, en passant par l’écrabouillage de doigt, le pétage de nez, la fracture de tibia en biseau, l’élagage lingual, la dispersion dentale et 47 centimètres de raccommodages divers et variés.
Madeline, battue à plate couture.
Madeline, Ludwig Bemelmans, Penguin Young Readers Group 2014.
Dès les premiers rafistolages, vers 3 ans. In english. (Une édition française chez lutin poche de l’École des loisirs)
L’édition anniversaire vient avec un pop up de Paris tout kinou où la tour Eiffel s’est installée près de Notre Dame. Excellente idée si on considère le temps que les touristes souhaitant visiter ces deux monuments vont gagner en transport.
Un point rouge
25 mars 2014 § Poster un commentaire
Ce livre est génial, je l’adore ! D’ailleurs David A. (comme Ah là là c’est d’enfer) Carter est un génie et je l’adore.
David Ah là là était déjà un as des livres pop-up quand il a visité avec sa fille une rétrospective Calder. Révélation ! il a compris qu’il pouvait lui aussi créer ses sculptures de papier de façon libre et spontanée, pour la joie de créer de l’art. Au papier blanc, il a ajouté du rouge, du noir, du jaune et du bleu.
Comme quoi, mes citrons, Calder agit toujours comme un révélateur. Moi c’était à 12 ans, j’ai décidé de devenir millionnaire, d’acheter une forêt et de suspendre ses mobiles à tous mes arbres. Mais après je me suis mise à écrire des livres et mon projet a été beaucoup contrarié par la radinerie des éditeurs.
En revanche David Ah là là a atteint son but.
À chaque page surgit une structure féérique dans laquelle se cache un point rouge. Parfois on le trouve vite, parfois il faut chercher. Les enfants adorent. Les parents aussi, sauf quand ils sèchent (je vous recommande la première double). C’est le fil rouge de ce drôle d’album pour apprendre à compter : une boite bizarre, deux demoiselles dansantes, six crécelles crissantes (elles crissent vraiment, c’est miaou), huit pompons de papier, neuf neuf noués… et un point rouge.
J’ai travaillé sur le livre qui deviendrait Un point rouge sur une période de six ans. Je me suis tellement amusé que je ne voulais pas le finir.
David Ah là là, je te comprends.
Un bonus track ici.
Un point rouge, David A. Carter, Gallimard jeunesse, 2005.
À partir de petit, si un plus grand aide à manipuler (ou on va tout retrouver éparpillé, par petits bouts, façon Puzzle).
Et aussi, pour les enfants en route vers le prix Nobel : 600 Black Spots du même auteur (Little Simon, 2007) pour compter jusqu’à 600… in English.
Ah là là David, on ne vous a pas encore dit que quand on aime on ne compte pas ?
















