Ma collection d’été

25 juillet 2015 § 9 Commentaires

Si je vous dis que je travaille 10 heures par jour et quasiment 6 jours sur 7, vous me pardonnez de n’être jamais là ?

(J’aime bien me faire plaindre.) 😉

Tout de même, je vous propose ma collection de livres magasinés pour l’été. (Mon amie Claire étant partie vivre à Montréal, je parle désormais canadien.)

Une merveilleuse histoire d’amitié :

Malgré ce qu'on raconte chez les licornes, Uni croit que les petites filles existent !

Malgré ce qu’on raconte chez les licornes, Uni croit que les petites filles existent !

Le meilleur polar de tous les temps – selon la Crime Writer’s Association :

Malheureusement il n'est plus édité en France, c'est vraiment n'importe quoi.

À la recherche du véritable Richard III !

Le livre qui s’impose aussi sec :

Richard III

William, t’es un gros baratineur ! (But I love U)

Celui-ci, élu à priori pour sa couverture je l’admets :

Serais en train de devenir fan de Whodunit?

Serais-je désormais gaga de whodunits ?

L’indispensable fouillis de l’amateur de bidule :

On n'a pas fini de chercher des trucs !

On n’a pas fini de chercher des trucs (et de compter les moutons) !

Le meilleur pour la fin ?

Carrément fantastica...

Quand Isabella découvre l’appartement de la mystérieuse mademoiselle Oiseau.

Sauf que c’est pas fini 🙂

Bien sûr, je l'ai précommandé…

Anna Pavlova + Laurel Snyder + Julie Morstad, je précommande direct !

Un petit dernier pour l’automne :

Julie, veux tu travailler avec moi ? <3

Le monde selon les enfants – et Julie ! (Julie veux-tu travailler avec moi ? ❤ )

Et la montre qui ne voit pas passer le temps :

La belle excuse pour passer son temps à lire.

La belle excuse pour lire, lire, lire, sans s’inquiéter de l’heure… Merci Misakomimoko !

Et vous, à quoi ressemble-t-elle votre collection d’été, les groseilles ?

Le mystère du babyfoot

28 avril 2015 § 11 Commentaires

Coucou me revoilou !

Le fait est que je n’ai plus une minute à moi depuis que je bosse comme une zinzin.

OK là je tue un peu le mythe, vu que j’avais réussi à faire croire autour de moi depuis toutes ces années que les livres me sortent tout frais pondus des méninges entre une manucure, l’essayage de ma robe de bal et deux fournées de glaces au chocolat pour le goûter des enfants.

L'Ébouriffée écrivant un livre (selon sa mère)

L’Ébouriffée écrivant un livre (selon sa mère)

Ceci dit, ceux qui ne m’avaient pas encore démasquée sont quand même limite neuneu : on ne cuit pas les glaces dans son four, les chouchous, fussent-elles au chocolat.

L'Ébouriffée au travail (d'après son père).

L’Ébouriffée au travail (d’après son père).

Tout ça pour dire que l’Auteur et les Ados ayant mis les bouts vers le pays de la fondue, me voilà suffisamment désœuvrée côté lessive pour ne plus savoir quoi faire pendant mes pauses.

Bref j’ai passé la cabane au peigne fin. Et j’ai découvert un truc incroyable : les joueurs du babyfoot ont tous la tête en bas !

Comme je vous le dis.

Comme je vous le dis.

Pas les joueurs de babyfoot, hein. Y’a plus que moi ici, je ne joue pas toute seule, hein.

Comme Joey et Chandler, l'Ébouriffée a un baby foot.

Comme Joey et Chandler, l’Ébouriffée a un baby foot.

Les joueurs du. Les gars en plastique. Je les remets la tête en haut le soir, pour pas qu’ils chopent la migraine. Et le lendemain matin, hop, tête en bas. J’y comprends rien.

Soit c’est le chat.

Soit les joueurs en plastique sont totalement vivants.

Et acrobates.

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La prochaine fois, je prends des filles. Elles sont moins fofolles.

Le Barbie Foot par Chloé Ruchon, en partenariat avec Bonzini et l’autorisation de Mattel, 2009 (édition limitée).

En plus ça va plaire aux Ados !

En plus ça va plaire aux Ados !

Le chant de la mer

20 avril 2015 § 15 Commentaires

Le chant de la merQu’est-ce que je disais ?

Ah oui ! je fais un métier formidable.

Depuis la semaine dernière, je prépare l’écriture d’un nouveau projet en visionnant des films.

Parmi ceux-ci, une merveille : The song of the sea, de Tomm Moore, à qui nous devons déjà l’excitant Brendan et le secret de Kells.

Comment ai-je pu rater ce film à sa sortie ? Tout simplement en tombant dans une faille spatiotemporelle au cours d’une résidence d’écriture avec congrès de chouettes.

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La famille Renard ferait bien de se planquer : amateurs de fourrure en vue.

J’ai donc rattrapé mon retard, et suivi les aventures de Saoirse (Maïna dans la version française, on se demande bien pourquoi) et son frère Ben dans une Irlande enchantée.

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Hey, moi aussi j’ai eu cet âge là quand j’étais petite.

Saoirse est une Selki qui s’ignore.

Le chant de la mer

Rhou, un manteau de fourrure trop polouche…

Quand son frère le découvre et réalise que, privée de sa pelure d’oignon, elle va dépérir entrainant avec elle la fin du petit peuple, il se lance dans une course contre la montre et affronte ses plus grandes peurs.

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The best cachette au monde ! (C’est une diplômée es cache-cache qui l’affirme.)

Pour les ignares (qui n’ont pas lu comme moi L’île de Nera d’Elizabeth George, hu hu) je précise que les Selki sont des créatures légendaires mi-femmes mi-phoques.

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On a retrouvé Karl Lagerfeld. Comme tout le monde, il s’est laissé pousser la barbe.

Vêtues de leur poilure blanche (ou noire, ça dépend des goûts), elles se métamorphosent au contact de l’eau.

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Comme Karl, Saoirse se baigne en manteau de fourrure.

Sur le très joli site du film, on découvre le tragique point de départ de l’histoire… (Mais que fait Brigitte Bardot ? Vous le saurez en accompagnant Ben !)

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Oui, notre chère BB interprète Granny et la sorcière Macha. Comment ça, c’est pas elle ?

Pour vous faire envie, la bande annonce en anglais (bicoz la française est cucul) :

Sur ce, je vous laisse, je dois réviser Le monde de Nemo. L’Ado n°1 a sauté de joie en entendant ça. Crotte ! Il va encore squatter mon canapé en dévorant tout mon pop corn.

Si c'est comme ça, je retourne à la plage.

Pff… Pas moyen de bosser tranquille pendant les vacances.

Le chant de la mer, de l’enthousiasmant Tomm Moore, 2014.

À partir de 6 ans, l’âge des manteaux de fourrure. (Je blague.)

Les carnets de Lieneke

30 mars 2015 § 11 Commentaires

Les-carnets-de-Lieneke-couv2Mes bouts de zan, quelle lecture vous proposer en avril sinon les carnets de Lieneke ?

L’un d’eux est précisément une lettre de Pâques.

Sans compter les dessins de poussins, lapins et autre gibier de chocolat…

Mais j’oubliais, vous ne savez pas qui est Lieneke.

Et vous vous demandez ce que sont ces carnets ? Examinons la quatrième de couverture :

Les-carnets-de-Lieneke-4ème de couv

Lieneke vit cachée pendant la guerre.

S’ils sont liés à l’histoire de la Shoah, la réalité tragique qui préside à la rédaction de ces carnets n’y affleure qu’avec délicatesse et toujours de façon codée.

Quoi de neuf dans ta collection de fleurs séchées ?

« Quoi de neuf dans ta collection de fleurs séchées ?

Abondamment illustrés, ils retracent des moments de vie quotidienne : arrivée du printemps, résultats scolaires, couleur d’un ruban, naissance de deux chevreaux, fraises sur le point de mûrir…

Les-carnets-de-Lieneke 8

J’ai essayé de m’y mettre…

Ces carnets d’amour tracent en filigrane le portrait de leur auteur, un homme courageux, plein d’humour et de fantaisie, déterminé à maintenir les liens avec sa fillette et à faire vivre son espoir.

les carnets de lieneke 06

Avec une feuille de rhubarbe et une fraise…

Cet échange de correspondance infiniment risqué transite alors par les réseaux de la Résistance. Selon une règle instaurée par leur auteur, ils sont destinés à être détruits sitôt lus, Lieneke ne profitant de chaque lettre qu’une journée.

Les carnets de Lieneke

Mais j’ai échoué.

À la fin de la guerre, quand son père vient la chercher, tous deux découvrent avec surprise que les carnets, « trop beaux pour être brûlés », ont été enterrés sous le pommier du jardin par le couple qui héberge la fillette.

Tu pourrais peut-être me donner des conseils ?

Tu pourrais peut-être me donner des conseils ? »

Aujourd’hui conservés à Yad Layeled, le musée de la Shoah par et pour les enfants, ils ont été édités en fac-similé, réunis dans ce délicat coffret auquel je n’ai pu résister.

Les carnets de Lieneke, Jacob Van Der Hoeden, L’école des Loisirs 2007.

Dès 7 ans.

Un livret pédagogique passionnant pour aller plus loin ici.

La clé d’or

20 janvier 2015 § 2 Commentaires

« Un hiver, alors que le pays entier était recouvert de neige, on envoya un pauvre garçon chercher du bois. Avant même d’en avoir ramassé et d’avoir chargé sa luge, il était déjà gelé comme une grive. Il se dit alors qu’avant de rentrer à la maison, il allait allumer un petit feu pour se réchauffer.

Il écarta la neige et, en tâtonnant par terre, il trouva une petite clef d’or. Une clef n’est jamais loin d’une serrure, se dit-il. Il commença à gratter de plus en plus profondément et, en effet, il découvrit une petite boîte en fer. Pourvu que la clef puisse l’ouvrir, pensa-t-il, elle contient certainement des objets de grande valeur. Il chercha le trou de la serrure mais ne le trouva pas ; il finit toutefois par le découvrir ; mais le trou était si petit que le garçon avait failli ne pas le voir. Il essaya la clef et, par bonheur, c’était la bonne.

Il la fit tourner une fois – et maintenant, nous devons attendre qu’il ouvre complètement et qu’il soulève le couvercle ; ce n’est qu’après que nous saurons quels trésors il a trouvés dans la boîte. »

Jacob et Wilhem Grimm

golden-key Andrea Dezsö

Andrea Dezsö in The Original Folk and Fairy Tales of the Brothers Grimm.

 

grimmContes pour les enfants et la maison, Jacob & Wilhem Grimm, José Corti Éditions, 2009

 

 

 

Andrea Deszö Grimm

The Original Folk and Fairy Tales of the Brothers Grimm, Jacob & Wilhelm Grimm, Illustrated by Andrea Dezsö, Princeton University Press, 2015

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