La vie en rose
25 mai 2017 § 5 Commentaires
Je sais pas vous, mais en ce moment, pour changer de la pause lessive (oui, c’est ça quand on bosse chez soi) (enfin surtout les filles), je traine chez UO.
C’est génial ! On trouve des trucs hyper indispensables dont on ignore qu’ils le sont avant de les découvrir.
Et après on peut plus s’en passer !
Ça c’est du lapinou !
Même que quand on s’en sert les oreilles calent la tête qui est une tasse. Amazing, n’est-il pas ?
À moins que ce soit un lapin.
(Question : les lapins sont-ils les nouveaux chats du Web ?)

Rho, le porte drink lac des cygnes
Il est pour moi, je l’ai vu preums !
Je me demande si je vais pouvoir poser mon verrananas + mon tealapinou + le Panda Hug Mug dessus sans qu’il coule ?
Bref je suis en train de me poser des question existentielles tout en remplissant mon panier. Et qu’est-ce que je vois ?
Vous avez bien lu : tasse boho FEMME.

Saperlipopette !
Mais non ! T’as craqué ou quoi, Urban Outfitters ?
SEXISME ! DISCRIMINATION !
J’ai failli appeler allô discrim’ dont l’Auteur m’a donné le numéro pour blaguer.
(Il s’en est repenti le soir même quand les ados ont exigé un huissier pour constater qu’ils n’ont plus de chaussettes propres bicoz leur maman préfère les pauses UO aux pauses lessives : la maman les a dénoncés à qui de droit.)
Alors comme ça, les filles ont droit aux jolies tasses roses et PAS LES HOMMES ?!
Ça m’a énervé, je l’ai commandée direct pour mon chéri.
(Consider this situation fuckin’ handled, my dear.)
Et tant que j’y étais, j’ai pris ça pour les ados :

Allez hop, tout le monde en rose !
Ne vous laissez pas faire, les gars !
Le rose n’est pas un truc de filles ! Vous aussi vous y avez droit !
ET PAREIL POUR LES LESSIVES !
Ça commence bien !
9 janvier 2017 § 19 Commentaires
Et donc à Paris les gens balancent des sapins par la fenêtre…

Ça m’énerve !
Non mais ça va pas bien.
J’ai failli m’en prendre un sur le citron.
Heureusement que l’Auteur m’a tirée par l’écharpe pour m’arracher à la vitrine que j’étais en train de lécher ! Sinon, crac !
Et vous n’auriez pas eu mes vœux, hahaha.
Bonne année zinzin, les amis !
Le swag
22 juin 2016 § 19 Commentaires
J’accompagne mon père chez son cardiologue. Cette crapule a déjà séché trois rendez-vous et comptait bien en faire une habitude.
Nous croisons un voisin dans la cour de l’immeuble. Échange de civilités. Le voisin pérore, raconte sa journée, ses exploits à vélo.
« Et où allez vous comme ça ? » s’intéresse-t-il enfin.
« Je vais à une réunion pour les jeunes centenaires ! » assène mon père.
Silence impressionné. Mon père opère une sortie triomphale.
Sur le trottoir, je m’interroge : aurait-il perdu la boule ? (Ce vantard est loin d’être centenaire.)
Soudain je remarque ses yeux qui pétillent. Il est ravi.
Quel cabot !
Toujours prêt à inventer une bêtise pour clouer le bec aux jeunots.
Mon dragon et moi
20 juin 2016 § 9 Commentaires
L’insensée June and cie m’a taguée, cette coquine !
Ça me chatouille dans le sens des écailles, vu qu’elle m’a nominée pour le Dragon Loyalty Award.
Or j’ai une passion pour les dragons, et sans un veto absolu de l’auteur j’en aurais déjà adopté 3. Mais c’est une autre histoire.

Mais non. Dommage, chuis trop forte en trésor, surtout pour les jeter par les fenêtres (d’après l’Auteur). En peau de dragon un peu moins.
Houlala donc c’est quoi la règle du jeu ?
- Nommer 5 blogs de lecteurs fidèles ou amis blogueurs qui méritent cet award pour leur fidélité.
- Écrire 5 choses sur soi.
Comme je suis une feignasse, j’ai un peu raccourci le truc. Et déjà je me creuse la tête pour trouver 5 trucs à dire sur moi.

Parait que si on se fait tatouer un dragon sur l’épaule, on gagne deux vies – super, il m’en faut justement une pour mon ami à crinière qui est mort ce matin, l’andouille.
Alors les blogs nommés – que je vous encourage vivement à explorer – sont :
- Camille se fait des films, dont j’ai plaisir à lire les chouettes critiques !
- Maman à Paris, blog d’une chic fille – dont on est sans nouvelles depuis qu’elle est occupée à devenir le maître du monde ! 😉
- Mes petits plaisirs, parce que ça me fait plaisir.
- Des nœuds dans mon fil, pour sauver Alphonsine de sa bataille contre la poussière…
- Humeur de moutard, allez hop au boulot !
Je ne vous en voudrais pas de zapper ce tag, les filles, vu que vous avez des vies trépidantes. Sachez toutefois que vous prenez des risques :
Mes 5 (five) confidences :
- J’adore Paris sous la pluie, surtout quand je suis à vélo.
- Je déteste les parapluies mais je collectionne les chapeaux.
- Outre les chapeaux, en été je brandis mon ombrelle (enfin, quand il y a du soleil – et ceci est un message subliminal au dieu de la météo).
- Et mon signe chinois, c’est… dragon !
Clin d’œil au lâcheur qui m’a lâchée ce matin… dont la loyauté méritait pourtant des milliers de Dragon Loyalty Award :
La Grenadière
19 juin 2016 § Poster un commentaire
Il faut être sur ses gardes, au festival d’Annecy.
Sa programmation boulimique, ses évènements, ses trouvailles, son grand prix, son ambiance potache et turbulente, cachent aussi des trésors discrets et merveilleux.
Pour moi cette année, ce fut La Grenadière.
Je ne connaissais pas ce film japonais, produit en 2006. Rien d’étonnant, car malgré un prix à Paris en 2008, il est passé chez nous pratiquement inaperçu.
Par chance, les Films du Paradoxe ont eu l’intelligence de l’éditer en dvd. Et Annecy, la bonne idée de le projeter.
Il est réalisé suivant un procédé filmique nouveau : le Ganimé, qui consiste à harmoniser des images fixes (peintures, photographies, images de synthèse), avec une histoire et des sons (voix, bruitages, musique).
Pour adapter cette œuvre de Balzac, Koji Fukada a commandé au peintre Ken Fukazawa 70 toiles, que sa caméra explore et découpe avec délicatesse et ingéniosité, au rythme de la musique mélancolique de Nooki Ueo.
La Grenadière, plus qu’une maison, c’est l’amour maternel. Le paradis lumineux et serein de Louis-Gaston et Marie-Gaston, les fils de lady Brandon – femme mystérieuse, dont le passé est voué au silence, et la vie désormais consacrée au bonheur de ses enfants.
Rires, déjeuners dans le jardin, leçons, jeux, musique, promenades sur le pont de Tours, les jours s’égrènent au rythme des voix off qui conversent et se répondent dans un japonais mélodieux.
Hélas, lady Brandon est rongée par un mal secret. L’ombre envahit le tableau et le cadre se resserre sur la chambre, puis le lit…
Des années plus tard, une corvette s’éloigne dans la brume. À bord, Marie-Gaston désormais adulte ne peut retenir ses larmes au souvenir de la Grenadière.
« Il ne faut pas pleurer, jeune homme ! Il y a un Dieu pour tout le monde, » le console un marin. Mais comment suivre ce conseil, quand les lumières de la salle se rallument, après une expérience cinématographique unique et bouleversante ?
La Grenadière, de Koji Fukada, Japon 2006, 48 mn.
À partir de 7 ans et pour tous.
Ce film est la seule œuvre d’animation de Koji Fukada, dont le film Harmonium a été primé à Cannes cette année (un Certain regard).
Le coup du de pente
12 mai 2016 § 14 Commentaires
Ma frénétique quête du bonheur du jour a failli aboutir.
Alors pour ceux qui ne vivent pas dans ma tête, je suis à la recherche d’un secrétaire bonheur du jour, et la nuit j’en rêve.
Dans mes rêves ça tourne au cauchemar : j’hérite finalement d’un joli petit dos d’âne qui ne cesse de grossir, même que je ne sais plus où le mettre.
Mon psy m’a fort contrariée, ce gnou, en décrétant qu’un bonheur du jour n’est PAS un dos d’âne. Et qu’il faut psychanalyser ce rêve pour dépasser l’obsession me poussant à compulser les sites de vente aux enchères en ligne (Drouot, bande de caramels fous !) et autres anticstore ou bon canou.
Btw les gens sont terriblement imprécis sur le bon canou, ça m’énerve.
Comment ça, obsession ?
Je me contente de lister TOUS les jours TOUS les bonheurs du jour et dos d’âne mis en vente, avant d’inspecter photos et descriptions de long en large, surtout les pieds. Ils sont toujours un chouilla TROP.
J’avoue avoir le stress du pied. Mon premier mari avait des pieds crochus. Bizarrement, l’Auteur aussi. En plein jour, ils sont tout mimi. Et la nuit, ils sont crochus. Mais passons.
Bref, no bronze sur le pied de mon bureau idéal, qu’on se le dise !
Or, après 483 jours de moulinage de pied de bureau en ligne, keske je vois dans la vitrine de l’antiquaire voisin ?
THE PERFECT bureau. Pétard !
Un secrétairou what the fuck, j’en reste subjuguée. Les pieds d’Agnès Letestou ! Et – tenez vous bien – sa petite étiquette qui dit : 189 ! 189 € ? Pincez moi je rêve (ciel, je rêve ! Pourvu qu’il ne devienne pas tout grou d’un coup). Yapuka soulever les sabots de mon cheval pour régler ce détail.
Autant que ça serve à quelque chose d’aimer ce vieux chevalou qui me coute un rein chaque mois.
Je pousse en sautillant la porte de la galerie. Peu après, l’antiquaire et moi gloussons de communion en contemplant le saint Graal.
J’apprends donc qu’il ne s’agit pas juste de « ce bureau dos d’âne dans la vitrine, là », mais :
du délicieux bureau de pente, d’époque, en noyer et placage noyer, avec ce ravissant compartiment secret et regardez vous même. Je le cède à 7500 € mais vous me semblez bien toquée disons 7800 €.
En fait, l’étiquette indiquait la température (degré Fahrenheit) pas un prix.
J’ai rangé mon chéquier et sorti le téléphone pour faire semblant de ne pas perdre la face. « Parfait parfait, donc comme je sortais juste acheter du pain, je vais d’abord le prendre en photo pour le montrer à mon mari. »
Hélas, l’Auteur a refusé de vendre son Black and Blue signé par Mick et Charlie pour acheter mon de pente. Je crois que je vais changer de mari.
Ou de téléphone. Sans dec le pomme 4, en photos, il vaut rien.
Fangirlingbook award (à vos souhaits !)
10 mai 2016 § 16 Commentaires
Donc cette grande malade folle de livres (mais pas que) de Juneandcie m’a taguée.
J’ai mis du temps à comprendre c’est quoi un tag. Mais en fait, fastoche, c’est comme jouer à chat dans la cours de la récré.
Alors là je suis le chat. Je réponds aux 5 questions de Juneandcie, puis j’en pose 5 à 5 blogueuses et si tu réponds pas, tu seras maudit jusqu’à la 5ème génération.
Au boulot.
# Si tu devais te lancer dans une aventure périlleuse avec un héros de roman : qui choisirais-tu ? Et pourquoi ?
Mentalo, le manchot. Pour sa cape de super héros et pask’il est trop poilant.
# Un auteur qui s’amuse à mélanger les histoires, te demande de piocher au hasard dans tes lectures pour son héroïne :
- un méchant (ou une méchante hein!),
- une épreuve
- et un prince charmant/homme idéal.
Quels sont tes choix ?
(Juneandcie est une grande malade.)
Bref, dans la famille méchant, je demande Lord Voldemort :
Côté épreuve, je pioche chez Andersen dans Les cygnes sauvages. Triple peine : de 1, il faut tricoter 11 pulls ; de 2 avec des orties ; et le tout sans dire un mot. Ha ha ! Andersen aussi était un grand malade.
Dans la famille prince charmant, sans hésitation : Tom Sawyer.
Btw lisez ou relisez ses aventures et celles d’Huckleberry Finn dans la traduction récente de Bernard Hoepffner.
# Une héroïne ou un héros de roman que tes ami(e)s adorent et que tu ne peux pas supporter ?
Pouhpouhpouh… Elle est dure, ta question. Déjà je ne parle JAMAIS de bouquin avec mes ami(e)s parce que la moitié n’en lit pas. Et les autres passent leur temps à en écrire / dessiner, alors quand on se voit on préfère dire du mal des éditeurs et balancer sur les salons où on mange que des cacahouètes)…
# Le livre que tu as lu mille fois quand tu étais petite ?
L’île au trésor de Stevenson.
Quasi ex aequo avec Alice au pays des Merveilles et Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède. J’adore les livres qui font peur et ces trois là me terrorisaient.
Wé bon, j’étais petite hein.
# Un roman à la couverture bleue dont tu aurais voulu être le héros ou l’héroïne ? Si ça peut être bleu et argent c’est encore mieux.
En français, on peut rire aussi :
Sinon, il y en a aussi un rose et un vert, pour assortir à sa tenue. (Comme les Kelton)…
Mes questions :
≠ Le livre qui a changé ta vie ?
≠ Le livre dans lequel tu aimerais vivre ?
≠ Le livre que tu adores offrir ?
≠ Attribue le prochain Nobel de littérature.
≠ Le livre que tu conseilles à un adolescent ?
Bah évidemment à chaque fois, on développe un peu bande de feignantes !
Et je tague :
• MyoPaname parce qu’elle m’intrigue.
• Astrée de Rouge Velours parce que j’aimerais découvrir sa bibliothèque.
• L’irrégulière parce qu’elle déborde de livres.
• Madeleine Denis parce qu’elle m’ébouriffe.
• Alphonsine – des nœuds dans mon fil – parce qu’un peu tout ça.
Cet article n’aurait pas vu le jour si rapidement si je me retrouvais pas au chômage pour avoir bousillé mon ordinateur en introduisant une paille dedans.
Tiques en stock
4 mai 2016 § 11 Commentaires
La jungle autour de la datcha a fait le bonheur des papillons en avril.
Herbes folles, fleurs sauvages, bestioles à gogo, de quoi régaler les bohos en goguette.
Le chat a bien rigolé, à fomenter des attaques contre sa meilleure ennemie aka the canichon poilu qui se dorait la pilule dans ce matelas de chlorophyle.
Siestes dont canichon a profité pour sympathiser avec ces glaires venues de l’espace aka les tiques !
Nos cervelles fonctionnant au ralenti sous l’ivresse conjuguée des papillons et d’un certain Première Grives, il nous fallut quelques jours pour asperger canichon de poison.
Résultat des courses : depuis notre retour les tiques tombent de canichon à raison d’un par jour. Où se cachent-ils jusqu’à la chute ? Mystère. Car à part celui que l’Auteur a héroïquement arraché avec sa mini pince au terme d’une lutte acharnée…
… Nous n’en avons trouvé aucun malgré nos câlins obstinés.
L’Auteur et moi nous tenons réciproquement informés sous forme de communiqués de presse laconiques : – Encore un ! – Nan ?! – Si !!! – Purée !!!
L’ado n°1 a participé à la chasse aux tiques hyper activement, en posant des gobelets en plastique coloré sur chaque intrus tombé au sol au lieu de le ramasser. Je sais pas s’il comptait se remettre au roller mais sa piste de slalom clandestine a été démontée au fur et à mesure avec moultes imprécations.
Pas étonnant que l’Auteur soit devenu complètement zinzin.
L’autre soir, il a failli jeter sa pizza par la fenêtre.
IL Y AVAIT 5 TIQUES DESSUS !!!!!
Eh non. Heureusement que j’étais là : c’était pas des tiques, c’étaient des câpres.
Pardon my french mais putain
27 avril 2016 § 38 Commentaires
merde fais chier ton fils ! Oups, éloignez les enfants, l’Auteur est colère : l’ado n°2 nous a refait le coup de la teuf.
Pendant qu’on était en vacances, il est repassé 5 minutes à la maison.
Et donc le lendemain, les pompiers qui vivent en dessous se sont plaint d’une fête niveau portenawak sur l’échelle de Richter.
Même que les militaires de l’alerte vigie pirate ont pris des œufs sur la tête.
L’Auteur était fumasse.
S’en est ensuivi un échange de textos empoisonnés entre lui et l’Ado n°2, dont je n’ai pris connaissance qu’après un étrange ricochet.
Ciel, mon fils de 15 ans a 6 ans d’âge mental.
Notez l’orthographe de l’Ado, jamais en retard d’une réforme.
Bref, voilati pas qu’hier on rentre à notre tour. Et quand on découvre l’appartement, l’Auteur croit :
- qu’on a été cambriolé
- qu’on a été squatté par un clodo
- qu’on a été squatté ET cambriolé par DES clodos.
Mais bon c’était seulement le coup de l’Ado et de sa méga teuf avec JUSTE 3 copains, ce petit coquin !
Sans meufs, hin hin…
Wé c’est ça. Prends moi pour une quiche :
Après avoir parcouru 800 bornes, je suis donc allée RACHETER une f***ing magic mouse au magasin Pomme le plus proche, histoire de pouvoir ENFIN éteindre mon ordi (en route depuis la petite sauterie, mise en veille supprimée – j’aurais pu faire cuire un œuf dessus si j’en avais trouvé).
De son côté, l’Auteur fonçait se fournir en serpillière vu que la notre avait mystérieusement disparu avec les œufs, ma souris et tous nos verres alors qu’il y avait un peu urgence à nettoyer par terre.
Mais bon… Des sweats abercrombie ramassés dans les coins, une collection de briquets dénichés dans notre lit, la chaine hifi réparée, les mégots ramassés, les livres reconstitués, la radio Roberts recollée, la vaisselle dégraissée, la cuisine décaramélisée, les verres rachetés et 12 lessives plus tard, on est pratiquement tiré d’affaire.
Aujourd’hui c’est plombier. Dommage que, n’ayant pas trouvé à mon goût la nouvelle déco bière/fond de teint/vernis, j’aie récuré à fond la salle de bain hier soir, parce que le plombier vient d’entrer DANS ma baignoire AVEC ses bottes pour remplacer la colonne de douche et colmater la fuite.
Çui-là je vais lui refourguer l’ado réorienté en bac colmatage après son redoublement de seconde, je sens qu’ils vont bien s’entendre.
La vie selon Miss Moon
18 mars 2016 § 22 Commentaires
Ciao, les rognons ! Me revoilou après 6 canards, 3 livres, 4 scripts, 57 buches, 8 rencontres, 12 retrouvailles, beaucoup trop de frites et de gâteaux…
Et quelques trésors.
Allez, hop, au hasard, Miss Moon, croisée dans le quartier jeunesse de ma librairie préférée à Paris.
Wilhemina Moon est une gouvernante très très super chic.
Elle vit sur une petite île perdue au large des côtes françaises, avec son singe Mitford, Pétunia le bouledogue français et 67 chiens de toutes formes, tailles, couleurs et caractère dont elle a la garde.
Soixante sept !
(Et l’auteur qui rechigne à adopter un teckel !)
Elle leur enseigne bonne éducation et secrets d’une vie très très super chic.
Si seulement mes ados étaient des clebs…
Zou, chez Miss Moon, deux mois de colo bonnes manières !

Lesson 3. Respect the property of others. (Ange, rends moi mon chargeur !!!)
Hélas.
Au cas où vous auriez des messages subliminaux à faire passer à votre entourage, je vous recommande d’échanger téléphones et tablettes contre cet album cocasse et fantasque, ni vu ni connu.
Car comme le dit miss Moon (lesson 7) :

Never stop learning. (Surtout si tu passes le bac français, suivez mon regard !)

Lesson 16. Practice the art of conversation: listen more than you speak. (Ha !)
Et si comme moi vous tombez amoureux de miss Moon, vous pouvez l’inviter chez vous via la boutique de sa créatrice, Janet Hill.
Un petit dernier pour la route ? Ma leçon préférée :

Lesson 6. A good book will chase away the dark.
Miss Moon, wise words from a dog governess, Janet Hill, Tundra Books 2016
À partir de 6 ans.
Pas de panique, petits veinards : le livre a déjà été traduit en français par une maison d’édition canadienne qui publie, parait-il, des livres insolites.
Mademoiselle Moon, gouvernante de chiens, Les éditions Marchands de feuilles, 2014