La bonne méthode pour nettoyer le vomito (approuvée par Winston Wolf *)
1 octobre 2015 § 28 Commentaires
Où j’en étais ? Ah oui, l’Ado n°2 a eu 15 ans.
Il nous a demandé 2 cadeaux. Nan, en vrai il en voulait plus mais dans notre grande bonté on lui en a accordé 2.
Je ne reviendrai pas sur l’affaire du vélo.
L’autre cadeau c’était : une fête ! Eh, pas de panique. À 15 ans c’est des bébés. J’ai donc négocié le Champomy, les confetti et la pyjama party.
Les parents qui m’ont appelée étaient très rassurés. Surtout par le coup des pompiers en dessous (et en tongs).
Le jour J, j’ai entraîné l’Auteur en Normandie où il s’est distingué en devenant l’homme qui répète en boucle : « On aurait dû barricader la chambre. » OK, et comment on se serait évadés de dedans la chambre barricadée pour aller en Normandie, gros malin ?!
Nonobstant ce radotage fort attristant chez un homme autrefois célèbre pour jeter les meubles de jardin dans la piscine afin de boire l’apéro sous l’eau, on a passé un super WE.
Dimanche matin on a taquiné l’Ado depuis la terrasse où on s’enfilait des Spritz en lui faisant croire par texto qu’on arrivait dans 5 mn. Ha ha ! Il a flippé grave.
Et le soir, de retour à Paris, on a constaté que l’Ado n°2 s’était donné du mal pour tout ranger. C’était nickel, dis donc ! À part mon beau canapé, le sol qui collait, les traces de godasse sur les oreillers et les couettes (et aussi les draps et la manche de mon peignoir blanc – ils ont de grands pieds, ces ados !)

Où l’auteur passe sa chambre au scanner pendant que l’Ébouriffée s’émerveille du sérieux de l’Ado n°2.
J’ai appelé les copines qui m’avaient traitée de zinzin pour leur dire que l’Ado n°2 avait changé de personnalité. (Ça rattrapait les fois où je les avait dérangées pour leur confier qu’il était fou à lier.)
Puis le lendemain, les pompiers nous on dit d’un air entendu qu’il faut bien que jeunesse se passe.
Le mardi j’ai localisé un verre de Champomy sur la bibliothèque.
Sauf que c’était du ouisky.
Le mercredi, l’Auteur a vu un gros trou dans la boite de kleenex. C’est pas malin de se moucher dans du carton ! (Nan je rigole, on a tout de suite compris.)
Le jeudi l’Ado n°1 a cherché partout son pantalon de sport. Mais en fait son frère l’a donné à un pote.
Enfin le vendredi, on a branché l’aspirateur. Et on est tous tombés comme des mouches (sauf les pompiers qui ont de l’entrainement.)
Coucou les ados ! ON N’ASPIRE PAS DU VOMI AVEC UN ASPIRO ! À moins de nettoyer tout l’engin et de changer le sac dégueu après. Mais pareille tâche requiert une grande force d’âme. Chez nous c’est l’Auteur qui s’y est collé.
(Par ailleurs c’est le seul qui a lu les mémoires de Keith Richards par ici.)
À ce stade, l’Ado n°2 a avoué que bon ça a un peu dérapé, mais il nous a promis qu’il en a tiré des leçons pour la prochaine fois.
Mes châtaignes, la question se pose :
* Winston Wolf solves the problems…
Catastromite, mes peluches
10 septembre 2015 § 24 Commentaires
J’ai une mite dans le dressing.
Elle manque pas d’air, celle-là !
Avec tout les sous qu’on dépense en pièges et embuscades à mite.
À propos d’air, depuis l’invasion de la punaise de lit, une injonction d’éloignement m’est tombée dessus : interdiction d’approcher des huiles essentielles à plus de 100 m ! C’est d’un pratique.
Je suis donc allée demander de l’aide aux pompiers.
Pour ceux qui n’ont pas suivi, j’habite au dessus d’un gang de pompiers fort gouleyants – sauf le jour de la sainte Barbe où ils s’habillent en filles et braillent dans les escaliers en buvant du champomy dès 7 heures du matin. Et très serviables. Enfin, là j’ai révisé mon jugement, ils sont moyen serviables en fait.
Les pompiers ont dit que déjà ils font plus les abeilles, alors les mites, même pas en rêve. Ils rigolaient en agitant les orteils dans leurs tongs.
Un peu vénère, j’ai répondu du tac au tac que des pompiers en tongs, même pas en rêve non plus. Bim !
Ça les a super vexés. Ils ont dit que j’avais pas craché sur les tongs les 28 fois où ils ont sauvé l’Ado n°2. Ou moi, le jour où mon cerveau a fondu.
Quoi, mon cerveau a fondu ?! Bin oui. Je ne vous ai pas raconté ?
Bref, avec tout ça j’ai toujours cette mite dans le dressing. Je la sens qui hésite entre mon cachemire noir préféré et mon Trobomanto. Ça m’énerve.
DÉCIDE TOI !!!!
C’est bête les mites.
(Mais les poneys c’est malin !)
Billet multinlingue, boo-yah !
10 novembre 2014 § 8 Commentaires
L’adølescent n°1 m’a dit : – Tu devrais traduire ton blog. Personne te liras tant que ce sera en français.
(Ha ha, il ignorosco qué vous êtes lå, cet andouillo !)
J’ai rétorquada – Mais chaton, ne m’as-tu pas dìt après un cours d’history que le franzosich était autreføís la langue des échanges internationaux ?!
L’ado a smiley – Maman, ce qu’il faut retenir dans cette phrase, c’est « était » et « autrefois. »
Et il a commençada à m’expliquer the valeur of l’impårfait.
Cretino !
It is not bicoz je ne read pas le polonais que no sé speaker d’autres langues.
Ça m’a fichuda en røgne.
Ce qui expliquãda ce billetto multilingue. ¡À good entendeur, salút!
L’halloween ébouriffant
31 octobre 2014 § 10 Commentaires
À la demande générale des ados, j’ai accepté de fêter Halloween cette année. Je n’ai toujours pas compris pourquoi.
Ma position sur le sujet était pourtant très claire :
« Quel revirement ébouripoustouflant ! » a-t-on lu dans la presse.
C’est donc avec des siècles de retard sur le monde entier que j’ai gaiement préparé un buffet répugnant grâce à un site qui gère à fond l’évènement – en même temps c’est des canadiens, on peut pas comparer.
Il y avait du gâteau de vers :
Des doigts coupés :
Du punch tout à fait pas ragoûtant :
J’ai sorti mes plus beaux verres :
J’ai enfilé mon costume :
J’ai convié ma voisine la sorcière Rosita :
Et aussi mes meilleures ennemies :
Les ados m’ont dit qu’ils s’occupaient des films. Merci, les chatons ! Je savais qu’ils penseraient à ma série favorite :
Mais quand ils ont allumé le lecteur dvd, surprise !
Au secours, venez me chercher ! Je suis cachée sous le canapé avec tout plein de souris et mon amie la sorcière au long pif – ouille, non, Rosita, j’ai rien dit !
Sasek, Poly, Venezia et moi
22 octobre 2014 § 6 Commentaires
L’Auteur a décidé qu’il est temps de présenter Tintoretto et la Scuola Grande di San Rocco aux ados.
Du coup notre périple à Venise s’effectuera cette année avec supplément de bagages : 110 kilos de grumeaux. Allez les ados, on se donne bien la main avant de tomber dans le canal en consultant ses sms !
J’ai applaudi. Les ados ont fait : gbrrtlllbbm.
Je sens qu’on va bien rigoler : l’ado n° 2 croit que le canal Saint-Martin traverse la Sérénissime.
Quant à l’ado n°1, concernant Venise il n’a pas d’opinion, mais depuis qu’il a vu 72 fois la trilogie du Parrain il situe Le Vatican dans la Cordillère des Andes.
Sont-ils pas au beurre, ces p’tits cœurs ?
15 jours avant le départ, l’Auteur nous a convoqués à une réunion de préparation avec fiches de lectures obligatoires. C’est encore moi qui me suis tapé tous les exposés – va falloir que je perde cette habitude, en fait.
Au menu : Poly à Venise.
Non, je blague. Faut pas pousser in the canale.
Au menu : Venise de Sasek.
Puis le fantastique Venise de M. Sasek.
Et enfin Venise de Miroslav Sasek. (Le meilleur livre sur Venise ever !)
Comme je brandissais derechef mon Sasek, l’Auteur a contre-attaqué avec une lecture de La mort à Venise en VO (Der Tod in Venedig). Alors j’ai mis Everyone says I love you dans le lecteur DVD et il a arrêté de postillonner.
Après le film, les ados ont fourré sans moufter un jogging dans leur sac.
Venise, Miroslav Sasek, Casterman 2009 – à tout âge !
Everyone says I love you, Woddy Allen, 1996
À l’heure où vous lisez ces mots, mes pétoncles, l’Auteur s’ébaubit devant ses Tintoret tandis que les ados courent au bord du canal pas-Saint-Martin dans l’espoir de croiser Julia.
Et moi j’essaie de piquer le tricot d’Angelo tout droit sorti du livre de Sasek :
Chouette, Macbeth
16 mai 2014 § Poster un commentaire
Le théâtre du Soleil est né il y a 50 ans, Shakespeare 400 ans plus tôt, je vous laisse calculer. Ça fait deux beaux anniversaires qu’Ariane Mnouchkine célèbre avec sa version de Macbeth aka « la pièce écossaise. »
Mon ado number 2 dont la culture est tout à fait hirsute m’a expliqué que les comédiens ne prononcent jamais le titre de cette pièce, ça porte malheur. Ils ne disent pas : « Je joue dans Macbeth », mais « Je joue la pièce écossaise. » Heureusement ça ne vaut pas quand ils sont sur scène parce que ça ferait bizarre si, dans les dialogues, ils remplaçaient « Macbeth » qui est le nom du héros par « la pièce écossaise. » Déjà ça ne voudrait plus rien dire (« Digne pièce écossaise, nous attendons votre bon plaisir ! ») et le spectacle durerait une demi heure de plus, or il est déjà long.
Je ne me plains pas, c’est un enchantement. Mais aux dires de l’Auteur, quand on mesure 1m90, le temps passe plus lentement dès qu’on s’assoit sur les bancs de la Cartoucherie, un peu comme pour les chiens, il faut multiplier par 7.
On ne va pas contrarier l’Auteur, mais cette théorie est déjà très bizarre pour les chiens. Ceci étant, on n’est pas trop trop bien installé à La Cartoucherie. Il parait que c’est fait exprès. Comme à l’église. Risque d’assoupissement, néant.
Que dire de cette ébouriffante mise en scène sinon : emmenez vos ados ?! C’est the pièce pour eux. Jugez plutôt :
Primo ils ne mesurent pas encore 1m90.
Deuxio ils suivront facilement vu qu’ils connaissent l’histoire (cf Simpson, saison 20 épisode 20).
Troisiémo à l’entracte on mange super bien.
Je gage que ces arguments suffiront à convaincre les adolescents les plus molassons. Inutile d’évoquer la mise en scène héroïque et généreuse d’Ariane Mnouchkine, la musique qui anime ce monde poétique – lande tourmentée, château envoûté, forêt en marche –, le souffle de cette tragédie noire et lumineuse, la farouche énergie du chaos qui s’empare du plateau…
La sauvagerie de ce destin ensorcelé rétame Game Of Thrones, et dans les grandes largeurs.
La seule chose qui me chiffonne dans cette mise en scène, c’est que Lady Macbeth est nulle en chouette. Quand elle en entend une, elle croit que c’est un hibou. Non mais hou !
Macbeth, de William Shakespeare (nouvelle traduction d’Ariane Mnouchkine), au théâtre du Soleil, Cartoucherie de Vincennes – Paris 12e.
À partir de quand ils regardent Game of Thrones.
3 femmes et un fantôme
11 avril 2014 § Poster un commentaire
Pourquoi choisit-on un livre plutôt qu’un autre ? Dans ce cas précis, le mot fantôme n’est évidemment pas étranger à l’affaire.
Ai-je mentionné avoir déjà eu maille à partir avec un fantôme dans un château en Dordogne ? Pourtant je ne crois pas en eux. Toutes ces histoires, ce n’est pas sérieux.
D’ailleurs comment prendre au sérieux des créatures assez stupides pour apparaître à quelqu’un qui va leur rire au nez, vu qu’il ne croit pas en eux. (Vous me suivez ?)
Autant vous dire que la nuit de mon fantôme, j’ai bien ri. Et le lendemain matin j’ai plié bagage. À mon avis, les vacances sont faites pour se reposer, pas pour passer des heures à glousser à gorge déployée au nez d’un ectoplasme.
Pour en revenir à ce roman où le cocasse, à défaut du rire, surgit souvent, il y est beaucoup question de l’enfance et du lien maternel. Quant au fantôme, Irlande oblige, on ne se pose même pas la question de son existence, il est là, un point c’est tout. Et il joue un rôle émouvant, dans une mise en abîme générationnelle ingénieuse. Pour ne pas gâcher le plaisir, je dirai seulement qu’il forme avec les 3 femmes du titre une lignée fantasque – dont l’aînée est de beaucoup plus jeune que sa fille – réunie pour affronter une mort.
Elle s’endormait souvent en comptant les voitures. C’est pourquoi elle gardait ses rideaux ouverts. Et ce soir-là, c’était encore plus intéressant parce que la femme que Mary avait rencontrée dans la journée était assise dehors, sur l’appui de la fenêtre.
Le récit à quatre voix prend son temps. Le temps d’observer et de ressentir, de poser des questions inattendues ou longtemps retenues, d’écouter, de répondre, et de vivre des moments saugrenus (quand le fantôme, parti chercher une glace pour les trois autres dans une boutique fermée, ressort par la cheminée parce que les glaces, contrairement à lui, ne peuvent traverser la porte)… Roddy Doyle aborde avec humour, franchise et délicatesse des thèmes difficiles. L’amour qu’il porte à ses personnages ne le conduit pas forcément à leur faciliter la vie… Au moins rendra-t-il la mort plus douce.
Hé, les fantômes ! Si vous voulez me convaincre, la prochaine fois apportez des cornets pistache chocolat.
3 femmes et un fantôme, Roddy Doyle, Flammarion, 2013
À partir de 13 ans et jusque dans l’au delà.
La mafia du chocolat
19 mars 2014 § 1 commentaire
L’eau est rationnée, le papier aussi, les coups de fil sont minutés, on se nourrit au marché noir et on s’habille vintage. Pour un adolescent, vivre à New York en 2083 présente quelques inconvénients. Et encore vous ne savez pas tout : le chocolat et le café sont illégaux. Argh !
(J’ai un ami qui prétend se passer de chocolat depuis qu’il a changé de vie grâce à la PNL – pouvoir illimité, ta-dam ! Je le soupçonne de mentir pour ne pas à avoir à partager ses provisions avec sa femme et sa fille.)
Parfois, on se demande d’où les auteurs sortent leurs idées. Gabrielle Zevin doit avoir un copain comme le mien. À moins qu’elle soit elle aussi une camée du cacao, une pintée de la caféine. Déjà, je lui suppose les mêmes penchants que les miens pour Shakespeare, David Copperfield, le Japon et la trilogie du Parrain. Parce qu’il y a tout ça dans son chocolat. But attention : vous ne boirez plus jamais le votre du même œil après avoir lu ce livre.
Anya Balanchine (non mais quel nom génial !), 16 ans, a des dispositions pour la rébellion. Normal, c’est la fille aînée de feu the big parrain russe de la mafia new-yorkaise. Bien qu’elle tente de rester à l’écart des affaires familiales (ça me rappelle un certain Michael Corleone), elle finit par plonger les mains dans le cacao de contrebande et prendre les rênes de l’organisation. Cette fille ne fait pas les choses à moitié. Conséquences prévisibles (cf Micky) : complications fraternelles, deuils à répétition, jalousies, complots, rivalités et amours contrariés.
Merci de ne pas juger ce livre d’après sa couverture. (Houston Albin Michel ? We’ve had a problem !) L’écriture est énergique et directe. Le récit, inventif, intelligent, romantique… Donc même si ça change un peu de Jane Austen, ça devrait plaire aux filles.
2 tomes sont déjà là, le troisième ne tardera pas – on le trouve déjà en anglais. Moi je n’ai pas eu la patience d’attendre. Heureusement que depuis Little miss Austen, je suis archi bilingue !
En bonus, la recette du fameux bitter hot chocolate au piment de la casa Marquez. Si, c’est très miam.
La mafia du chocolat, Gabrielle Zevin, Albin Michel – Wiz
À partir de 13 ans.
Sophie et la princesse des loups
11 mars 2014 § Poster un commentaire
La salle à manger blanche était vide. Les reliefs du repas interrompu du général étaient toujours sur la table, la chaise de Sophie toujours renversée. Mais où étaient passées Delphine et Marianne ?
En lisant cette phrase, j’ai sursauté : mille pompons, il y a de la comtesse de Ségur dans ce roman ! Ce général, pour commencer, et le prénom de l’héroïne… D’autant qu’elle était Russe, notre comtesse. Or c’est en Russie que se déroule l’aventure, après un départ londonien très Petite princesse avec pensionnat et pauvre orpheline… Pourtant la Sophie de Cathryn Constable est une fille d’aujourd’hui. Et si le destin lui réserve quelques malheurs, elle connaitra un grand bonheur : celui découvrir son identité. Ça valait le coup, mes chers hérissons, car ce n’est pas n’importe qui, Sophie… bien qu’elle soit un brin rouillée de la comprenette, si vous voulez mon avis (moi j’avais tout compris au chapitre 14).
Je sais, le titre, la couverture… (Hé Gallimard ? Allô la Lune, ici la Terre !) Mais dès qu’on tourne les pages, on est pris. Le style est simple, vif, lumineux. Elles nous embarquent, ces filles qui n’ont pas froid aux yeux. Enlevées à Saint-Pétersbourg en plein voyage scolaire, abandonnées au cœur de la forêt glacée (et sans réseau), réfugiées dans un mystérieux palais d’hiver, entre les griffes d’une aventurière… Miam ! J’aime les contes de fée. C’en est un, cruel, mystérieux, hanté de princesses fantasques, d’ancêtres assassinés, de diamants disparus, souvenirs tragiques, ogre tyrannique, loups sauvages, faux alliés, vrais amis. On y avance à pas feutrés, emmitouflé dans un gros manteau, un châle fleuri et des bottes de feutre. Sous nos pieds, craquent le parquet d’une salle de bal abandonnée et, au dehors, la neige dangereuse.
Encore un récit où tourbillonnent les flocons… Je crois que la neige m’a beaucoup manqué cette année !
– La toska ? Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-elle.
– Il n’y a pas de traduction satisfaisante pour ce mot dans votre langue, mais c’est une sorte de tristesse, de mélancolie qui affecte l’âme des Russes. Notre remède, c’est de boire du thé…
Bonne idée. Je vous laisse : le samovar fume et j’ai un blini au caviar sur le feu.
Le flipbook.
Sophie et la princesse des loups, Cathryn Constable, Gallimard jeunesse, 2013
Dès 9 ans.