Ça commence bien !
9 janvier 2017 § 19 Commentaires
Et donc à Paris les gens balancent des sapins par la fenêtre…

Ça m’énerve !
Non mais ça va pas bien.
J’ai failli m’en prendre un sur le citron.
Heureusement que l’Auteur m’a tirée par l’écharpe pour m’arracher à la vitrine que j’étais en train de lécher ! Sinon, crac !
Et vous n’auriez pas eu mes vœux, hahaha.
Bonne année zinzin, les amis !
Le swag
22 juin 2016 § 19 Commentaires
J’accompagne mon père chez son cardiologue. Cette crapule a déjà séché trois rendez-vous et comptait bien en faire une habitude.
Nous croisons un voisin dans la cour de l’immeuble. Échange de civilités. Le voisin pérore, raconte sa journée, ses exploits à vélo.
« Et où allez vous comme ça ? » s’intéresse-t-il enfin.
« Je vais à une réunion pour les jeunes centenaires ! » assène mon père.
Silence impressionné. Mon père opère une sortie triomphale.
Sur le trottoir, je m’interroge : aurait-il perdu la boule ? (Ce vantard est loin d’être centenaire.)
Soudain je remarque ses yeux qui pétillent. Il est ravi.
Quel cabot !
Toujours prêt à inventer une bêtise pour clouer le bec aux jeunots.
Le coup du de pente
12 mai 2016 § 14 Commentaires
Ma frénétique quête du bonheur du jour a failli aboutir.
Alors pour ceux qui ne vivent pas dans ma tête, je suis à la recherche d’un secrétaire bonheur du jour, et la nuit j’en rêve.
Dans mes rêves ça tourne au cauchemar : j’hérite finalement d’un joli petit dos d’âne qui ne cesse de grossir, même que je ne sais plus où le mettre.
Mon psy m’a fort contrariée, ce gnou, en décrétant qu’un bonheur du jour n’est PAS un dos d’âne. Et qu’il faut psychanalyser ce rêve pour dépasser l’obsession me poussant à compulser les sites de vente aux enchères en ligne (Drouot, bande de caramels fous !) et autres anticstore ou bon canou.
Btw les gens sont terriblement imprécis sur le bon canou, ça m’énerve.
Comment ça, obsession ?
Je me contente de lister TOUS les jours TOUS les bonheurs du jour et dos d’âne mis en vente, avant d’inspecter photos et descriptions de long en large, surtout les pieds. Ils sont toujours un chouilla TROP.
J’avoue avoir le stress du pied. Mon premier mari avait des pieds crochus. Bizarrement, l’Auteur aussi. En plein jour, ils sont tout mimi. Et la nuit, ils sont crochus. Mais passons.
Bref, no bronze sur le pied de mon bureau idéal, qu’on se le dise !
Or, après 483 jours de moulinage de pied de bureau en ligne, keske je vois dans la vitrine de l’antiquaire voisin ?
THE PERFECT bureau. Pétard !
Un secrétairou what the fuck, j’en reste subjuguée. Les pieds d’Agnès Letestou ! Et – tenez vous bien – sa petite étiquette qui dit : 189 ! 189 € ? Pincez moi je rêve (ciel, je rêve ! Pourvu qu’il ne devienne pas tout grou d’un coup). Yapuka soulever les sabots de mon cheval pour régler ce détail.
Autant que ça serve à quelque chose d’aimer ce vieux chevalou qui me coute un rein chaque mois.
Je pousse en sautillant la porte de la galerie. Peu après, l’antiquaire et moi gloussons de communion en contemplant le saint Graal.
J’apprends donc qu’il ne s’agit pas juste de « ce bureau dos d’âne dans la vitrine, là », mais :
du délicieux bureau de pente, d’époque, en noyer et placage noyer, avec ce ravissant compartiment secret et regardez vous même. Je le cède à 7500 € mais vous me semblez bien toquée disons 7800 €.
En fait, l’étiquette indiquait la température (degré Fahrenheit) pas un prix.
J’ai rangé mon chéquier et sorti le téléphone pour faire semblant de ne pas perdre la face. « Parfait parfait, donc comme je sortais juste acheter du pain, je vais d’abord le prendre en photo pour le montrer à mon mari. »
Hélas, l’Auteur a refusé de vendre son Black and Blue signé par Mick et Charlie pour acheter mon de pente. Je crois que je vais changer de mari.
Ou de téléphone. Sans dec le pomme 4, en photos, il vaut rien.
Fangirlingbook award (à vos souhaits !)
10 mai 2016 § 16 Commentaires
Donc cette grande malade folle de livres (mais pas que) de Juneandcie m’a taguée.
J’ai mis du temps à comprendre c’est quoi un tag. Mais en fait, fastoche, c’est comme jouer à chat dans la cours de la récré.
Alors là je suis le chat. Je réponds aux 5 questions de Juneandcie, puis j’en pose 5 à 5 blogueuses et si tu réponds pas, tu seras maudit jusqu’à la 5ème génération.
Au boulot.
# Si tu devais te lancer dans une aventure périlleuse avec un héros de roman : qui choisirais-tu ? Et pourquoi ?
Mentalo, le manchot. Pour sa cape de super héros et pask’il est trop poilant.
# Un auteur qui s’amuse à mélanger les histoires, te demande de piocher au hasard dans tes lectures pour son héroïne :
- un méchant (ou une méchante hein!),
- une épreuve
- et un prince charmant/homme idéal.
Quels sont tes choix ?
(Juneandcie est une grande malade.)
Bref, dans la famille méchant, je demande Lord Voldemort :
Côté épreuve, je pioche chez Andersen dans Les cygnes sauvages. Triple peine : de 1, il faut tricoter 11 pulls ; de 2 avec des orties ; et le tout sans dire un mot. Ha ha ! Andersen aussi était un grand malade.
Dans la famille prince charmant, sans hésitation : Tom Sawyer.
Btw lisez ou relisez ses aventures et celles d’Huckleberry Finn dans la traduction récente de Bernard Hoepffner.
# Une héroïne ou un héros de roman que tes ami(e)s adorent et que tu ne peux pas supporter ?
Pouhpouhpouh… Elle est dure, ta question. Déjà je ne parle JAMAIS de bouquin avec mes ami(e)s parce que la moitié n’en lit pas. Et les autres passent leur temps à en écrire / dessiner, alors quand on se voit on préfère dire du mal des éditeurs et balancer sur les salons où on mange que des cacahouètes)…
# Le livre que tu as lu mille fois quand tu étais petite ?
L’île au trésor de Stevenson.
Quasi ex aequo avec Alice au pays des Merveilles et Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède. J’adore les livres qui font peur et ces trois là me terrorisaient.
Wé bon, j’étais petite hein.
# Un roman à la couverture bleue dont tu aurais voulu être le héros ou l’héroïne ? Si ça peut être bleu et argent c’est encore mieux.
En français, on peut rire aussi :
Sinon, il y en a aussi un rose et un vert, pour assortir à sa tenue. (Comme les Kelton)…
Mes questions :
≠ Le livre qui a changé ta vie ?
≠ Le livre dans lequel tu aimerais vivre ?
≠ Le livre que tu adores offrir ?
≠ Attribue le prochain Nobel de littérature.
≠ Le livre que tu conseilles à un adolescent ?
Bah évidemment à chaque fois, on développe un peu bande de feignantes !
Et je tague :
• MyoPaname parce qu’elle m’intrigue.
• Astrée de Rouge Velours parce que j’aimerais découvrir sa bibliothèque.
• L’irrégulière parce qu’elle déborde de livres.
• Madeleine Denis parce qu’elle m’ébouriffe.
• Alphonsine – des nœuds dans mon fil – parce qu’un peu tout ça.
Cet article n’aurait pas vu le jour si rapidement si je me retrouvais pas au chômage pour avoir bousillé mon ordinateur en introduisant une paille dedans.
Tiques en stock
4 mai 2016 § 11 Commentaires
La jungle autour de la datcha a fait le bonheur des papillons en avril.
Herbes folles, fleurs sauvages, bestioles à gogo, de quoi régaler les bohos en goguette.
Le chat a bien rigolé, à fomenter des attaques contre sa meilleure ennemie aka the canichon poilu qui se dorait la pilule dans ce matelas de chlorophyle.
Siestes dont canichon a profité pour sympathiser avec ces glaires venues de l’espace aka les tiques !
Nos cervelles fonctionnant au ralenti sous l’ivresse conjuguée des papillons et d’un certain Première Grives, il nous fallut quelques jours pour asperger canichon de poison.
Résultat des courses : depuis notre retour les tiques tombent de canichon à raison d’un par jour. Où se cachent-ils jusqu’à la chute ? Mystère. Car à part celui que l’Auteur a héroïquement arraché avec sa mini pince au terme d’une lutte acharnée…
… Nous n’en avons trouvé aucun malgré nos câlins obstinés.
L’Auteur et moi nous tenons réciproquement informés sous forme de communiqués de presse laconiques : – Encore un ! – Nan ?! – Si !!! – Purée !!!
L’ado n°1 a participé à la chasse aux tiques hyper activement, en posant des gobelets en plastique coloré sur chaque intrus tombé au sol au lieu de le ramasser. Je sais pas s’il comptait se remettre au roller mais sa piste de slalom clandestine a été démontée au fur et à mesure avec moultes imprécations.
Pas étonnant que l’Auteur soit devenu complètement zinzin.
L’autre soir, il a failli jeter sa pizza par la fenêtre.
IL Y AVAIT 5 TIQUES DESSUS !!!!!
Eh non. Heureusement que j’étais là : c’était pas des tiques, c’étaient des câpres.
Au petit bonheur la chaussette
15 février 2016 § 26 Commentaires
Mes coquelicots, j’aimerais partager avec vous un moment de félicité aiguë : alors que je rangeais le linge propre, j’ai reconstitué 17 paires de chaussettes, je répète → DIX-SEPT paires de chaussettes, sans aucune orpheline. ZÉRO, KEINE, NO ONE et basta la patata !
Épaté, l’Auteur a aussitôt mis au frais la bouteille de Perrier-Jouët cuvée Belle époque 2007 qu’il gardait pour une grande occasion – son élection à l’Académie ?
Nous l’avons sabrée dans la foulée et dans l’allégresse.
Après quoi l’Auteur a contacté le Livre des Records.
Ils l’ont envoyé paître.
Mais si. Le record revient à un père de famille nombreuse du Michigan ayant appairé 42 chaussettes sans orpheline, et ce 3 fois de suite !
Grosse déception de l’Auteur.
Toutefois, cet homme n’est pas du genre à baisser les bras devant un gars du Michigan – almost the pays qui lui a carotté son beau-frère préféré (le frère que j’ai eu enfant alors que je voulais un singe et qui est devenu Californien, le chien).
Il a donc décidé de mettre TOUTES les chaussettes de la maisonnée de côté pendant 2 semaines afin de TOUT laver d’un coup, ambitionnant le record spectaculaire de 56 paires de chaussettes + zéro orpheline. (Me voilà interdite de collants, personne ne me verra en jupe pendant tout le challenge, lequel durera 1 mois et demi, vu qu’il s’agit de renouveler l’exploit au moins 3 fois).
Je vous tiendrai au jus, mais franchement j’y crois pas trop.

Où l’Auteur achète une lessive spéciale (tout est dans l’étiquette) !
En ce qui me concerne, c’était ma première cuvée sans chaussette orpheline en 17 ans de vie de famille, alors…
En attendant, l’Auteur s’est trouvé un nouveau costume pour les petits-déjeuners.
Pétard ! J’ai relâche de chaussette, les amis.
Mais qui est à l’appareil ?
12 février 2016 § 14 Commentaires
Depuis qu’elle a l’Alzheimer, ma mère mène une vie de ouf.
Elle parcourt le Maroc à moto.
Elle escalade le Machu Pichu.
Elle se met sur son 31 pour ses rendez vous quotidiens avec Laurent Delahousse.
Elle a une télévision avec écran cinémascope intégré, du coup faut mettre son fauteuil sur la terrasse pour voir Laurent Delahousse quand il lui rend visite.
(C’est moyen pratique en cas de pluie, mais bon depuis que son hippocampe du cerveau a disparu, où qu’elle aille il fait beau).
Elle voit mes garçons à la télévision : Rachida Dati les félicite parce qu’ils ont bien travaillé cette année. (Hin hin !)
Quand je lui dis que j’espère pour Rachida qu’elle a d’autres ados à féliciter, elle sourit, d’un air entendu : « Ils te l’ont pas dit, ils sont tellement modestes. »
Elle croit que ma copine Catherine lui a volé un patchwork.
Elle croit que ma copine Viviane a cassé son fer à repasser.
Elle dit à tout le monde, mais alors à TOUT LE MONDE, qu’elle habite un 5 pièces en dupleix et que ses petits enfants sont teeeellement merveilleux, d’ailleurs c’est pas compliqué : ils passent à la télé avec Rachida Dati.
Elle fait des poums sans vergogne (mais pas devant Laurent Delahousse, rho !)
Elle veut m’acheter des foulards Hermès.
Elle m’appelle, oublie qu’elle m’appelle et me demande, soudain sévère : mais qui est à l’appareil ?!
Elle achète des steaks, ne sait pas les cuisiner, m’appelle pour me demander et se fâche, soudain sévère : MAIS ENFIN QUI est à l’appareil ?!
Elle fait sa fofolle. Et si on la contrarie, elle dit que puisque c’est comme ça, elle va se jeter dans la Seine !
Depuis que sa mémoire flanche, j’ai compris tenir d’elle mon imagination zinzin et mes ébouriffades théâtrales.
Dire qu’il m’aura fallu emprunter avec elle ce drôle de chemin, pour démêler enfin la pelote emberlificotée de nos liens, pourtant si tendres…
Heureusement qu’il nous reste les spaghetti !
20 janvier 2016 § 5 Commentaires
Disco mystic à la tronçonneuse
8 janvier 2016 § 25 Commentaires
Le dernier jour des vacances, pendant l’apéro, l’Auteur me dit comme ça : « Si on achetait une tronçonneuse ? »
« Cool ! » je répond.
On venait de passer 36 heures encordés dans le figuier pour arracher à main nue des noisetiers gros comme ça et des milliers de ronces très méchantes.
(Demandez à l’auteur ce qu’il en a pensé cet été quand il a fait Johnny Weissmuller pour attraper une figue haut perchée – et aussi un peu pour épater la galerie.)
C’est parti mon kiki !
Dans ma campagne, on a un Planète Jardinette hyper méga de ouf. OK, c’est à 30 bornes, ce qui fait vite 60 vu qu’après, faut rentrer. Mais je vais vous dire un truc : avec Lou Reed période The Bells à fond la caisse, les kilomètres on ne les voit pas passer. Quand on est arrivé, on était à donf en mode tronçonneuse !
Les tronçonneuses, y’a plein de modèles. La plus chère allait trop bien avec mes moufles. Mais la plus grosse plaisait plus à l’Auteur (elle était rouge).
Heureusement le vendeur nous a départagés. Il en avait une mieux, même qu’il a dit : « Celle là, j’ai jamais d’ennuigue aveque ! » Parfait, pour les tronçonneuses, mieux vaut celles qui font pas d’ennuigue à mon avis.
Après, on s’est taquiné tout le trajet du retour sur qui allait tronçonner en premier. Même qu’on a tiré à la courte paille et que j’ai perdu, ce qui était plutôt inattendu vu que l’auteur conduisait et que je trichais. Du coup j’ai tronçonné en pensée tous les arbres du parc, même ceux qui sont encore debout, bien fait !
Je n’avais pas été aussi impatiente d’ouvrir un carton depuis celui de la poupée dont les cheveux poussent que j’ai eu à 6 ans.
Sauf qu’en vrai ses cheveux ne poussaient pas, c’était juste une couette qui lui rentrait dans la tête. Et le jour où j’ai tout coupé, ils n’ont pas repoussé.
Après, c’était juste une poupée chauve avec un gros trou dans le crâne. Big déception. Bin la tronçonneuse, pareil : elle était en 2 pièces détachées !
J’en entends qui rigolent : comme puzzle, on a vu pire. Alors laissez moi vous dire que quand ça ne veut pas ça ne veut pas.
Après des heures d’effort et de remarques acerbes, nous voilà toujours avec la lame d’un côté et le reste de l’autre. Et le soleil se qui couche.
Planète Jardinette allait fermer. L’Auteur et moi nous sommes réconcilié pour repartir fissa dire deux mots au vendeur. Jamais d’ennuigues aveque ? Ha ha, il ferait moins le malin quand on lui tronçonnerait les oreilles !
On a encore écouté Lou tout du long pour se mettre en condition.
« Ah wé ?! C’est pas possible ?! » a répliqué le vendeur quand on est arrivé. (Je lui faisais les gros yeux, je suis trop forte en gros yeux.)
Et là, il assemble tout en 5 secondes chrono (je répète : 5 SECONDES CHRONO !!!) puis il nous la rend avec un grand sourire : « Je savais bien que j’ai jamais d’ennuigue aveque ! »
On s’est calmé en passant tout le trajet du retour à faire un concours sur Disco Mystic, à celui qui chanterait avec une voix encore plus grave que Lou. Et vous savez quoi ? C’est moi qui ai gagné.
Dommage qu’on n’ait pas parié que le gagnant tronçonnait le premier.
Remarquez, il était trop tard pour tronçonner.
Et le lendemain, on est parti. Allez je suis sympa, à vous :
Au fait j’oubliais… BONNE ANNÉE, les petits chats !
Just Another Day
21 novembre 2015 § 16 Commentaires
Une semaine déjà, les jours s’égrènent un à un, un par un.
Paris est vide de touristes. Mais la jeunesse n’a déserté ni les bistrots, ni les terrasses. Meurtrie mais pas abîmée, elle est courageuse, insolente et un peu frimeuse, parisienne quoi… ❤
L’air que l’Auteur écoutait cette nuit en rentrant d’un diner chaleureux m’a beaucoup émue, on passait rue de la Fontaine-Au-Roi. J’ai envie de vous le faire écouter :
Et parce que j’aime rire et faire rire, je joins cette vidéo sur laquelle le frère que j’ai eu au lieu du singe que j’avais demandé a attiré mon attention, depuis la Californie où il vit désormais. Après avoir fustigé les terroristes, John Oliver leur explique pourquoi leurs tentatives sont vouées à l’échec :