Ça commence bien !

9 janvier 2017 § 19 Commentaires

Et donc à Paris les gens balancent des sapins par la fenêtre…

carole-lombard-in-twentieth-century

Ça m’énerve !

Non mais ça va pas bien.

J’ai failli m’en prendre un sur le citron.

Heureusement que l’Auteur m’a tirée par l’écharpe pour m’arracher à la vitrine que j’étais en train de lécher ! Sinon, crac !

Et vous n’auriez pas eu mes vœux, hahaha.

Bonne année zinzin, les amis !

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Le swag

22 juin 2016 § 19 Commentaires

J’accompagne mon père chez son cardiologue. Cette crapule a déjà séché trois rendez-vous et comptait bien en faire une habitude.

Voyou séchant son dernier rendez-vous urgent !

Où papa Ébouriffé sèche un rendez-vous urgent !

Nous croisons un voisin dans la cour de l’immeuble. Échange de civilités. Le voisin pérore, raconte sa journée, ses exploits à vélo.

Voyou de père paradant dans la cour.

Où papa Ébouriffé rencontre un voisin gouleyant.

« Et où allez vous comme ça ? » s’intéresse-t-il enfin.

« Je vais à une réunion pour les jeunes centenaires ! » assène mon père.

Et toc ! (Notez l'oxymore hyper frime de papa Ébouriffé)

Et toc !

Silence impressionné. Mon père opère une sortie triomphale.

La sortie triomphale.

La sortie triomphale.

Sur le trottoir, je m’interroge : aurait-il perdu la boule ? (Ce vantard est loin d’être centenaire.)

Où l'Ébouriffée s'interroge en observant son père soudain ragaillardi.

Où l’Ébouriffée fixe le vantard avec inquiétude.

Soudain je remarque ses yeux qui pétillent. Il est ravi.

Quel cabot !

Toujours prêt à inventer une bêtise pour clouer le bec aux jeunots.

Le coup du de pente

12 mai 2016 § 14 Commentaires

Ma frénétique quête du bonheur du jour a failli aboutir.

Trop gnou.

Trop clou.

Alors pour ceux qui ne vivent pas dans ma tête, je suis à la recherche d’un secrétaire bonheur du jour, et la nuit j’en rêve.

Trop grou.

Trop grou.

Dans mes rêves ça tourne au cauchemar : j’hérite finalement d’un joli petit dos d’âne qui ne cesse de grossir, même que je ne sais plus où le mettre.

Trop Gabriellou.

Trop Gabriellou.

Mon psy m’a fort contrariée, ce gnou, en décrétant qu’un bonheur du jour n’est PAS un dos d’âne. Et qu’il faut psychanalyser ce rêve pour dépasser l’obsession me poussant à compulser les sites de vente aux enchères en ligne (Drouot, bande de caramels fous !) et autres anticstore ou bon canou.

trop lbc, donc trop flou.

Trop flou. (Toujours trop flou sur le bon canou…)

Btw les gens sont terriblement imprécis sur le bon canou, ça m’énerve.

trop boulle.

Trop Boulle.

Comment ça, obsession ?

Trop clair.

Trop pfiou.

Je me contente de lister TOUS les jours TOUS les bonheurs du jour et dos d’âne mis en vente, avant d’inspecter photos et descriptions de long en large, surtout les pieds. Ils sont toujours un chouilla TROP.

trop pied.

Trop portnawak du moment que ça mousse.

J’avoue avoir le stress du pied. Mon premier mari avait des pieds crochus. Bizarrement, l’Auteur aussi. En plein jour, ils sont tout mimi. Et la nuit, ils sont crochus. Mais passons.

trop erreur de casting.

Trop perchou.

Bref, no bronze sur le pied de mon bureau idéal, qu’on se le dise !

trop alerte bronze !!!

ALERTE BRONZE ALERTE BRONZE ALERTE BRONZE ALERTE BRONZE

Or, après 483 jours de moulinage de pied de bureau en ligne, keske je vois dans la vitrine de l’antiquaire voisin ?

THE PERFECT bureau. Pétard !

Trop poupoupidou. (nan, en vrai trop cher !)

Trop pooupidou.

Un secrétairou what the fuck, j’en reste subjuguée. Les pieds d’Agnès Letestou ! Et – tenez vous bien – sa petite étiquette qui dit : 189 ! 189 € ? Pincez moi je rêve (ciel, je rêve ! Pourvu qu’il ne devienne pas tout grou d’un coup). Yapuka soulever les sabots de mon cheval pour régler ce détail.

Trop au secours laissez moi sortiiir.

Trop au secouuuurs laissez moi sortour.

Autant que ça serve à quelque chose d’aimer ce vieux chevalou qui me coute un rein chaque mois.

Trop rien à voir avec la choucroute.

Trop rien à voir avec la chkroute.

Je pousse en sautillant la porte de la galerie. Peu après, l’antiquaire et moi gloussons de communion en contemplant le saint Graal.

Trop prout ma chère.

Trop prout prout mon chou.

J’apprends donc qu’il ne s’agit pas juste de « ce bureau dos d’âne dans la vitrine, là », mais :

du délicieux bureau de pente, d’époque, en noyer et placage noyer, avec ce ravissant compartiment secret et regardez vous même. Je le cède à 7500 € mais vous me semblez bien toquée disons 7800 €.

Trop bang.

Trop boum.

En fait, l’étiquette indiquait la température (degré Fahrenheit) pas un prix.

J’ai rangé mon chéquier et sorti le téléphone pour faire semblant de ne pas perdre la face. « Parfait parfait, donc comme je sortais juste acheter du pain, je vais d’abord le prendre en photo pour le montrer à mon mari. »

The pied idéal, sans bronze.

Perfect pied. À 1950 boules la patte x 4, c’est une affaire, chère madame.

Hélas, l’Auteur a refusé de vendre son Black and Blue signé par Mick et Charlie pour acheter mon de pente. Je crois que je vais changer de mari.

Ou de téléphone. Sans dec le pomme 4, en photos, il vaut rien.

Fangirlingbook award (à vos souhaits !)

10 mai 2016 § 16 Commentaires

Donc cette grande malade folle de livres (mais pas que) de Juneandcie m’a taguée.

tralalala

tralalala

J’ai mis du temps à comprendre c’est quoi un tag. Mais en fait, fastoche, c’est comme jouer à chat dans la cours de la récré.

Alors là je suis le chat. Je réponds aux 5 questions de Juneandcie, puis j’en pose 5 à 5 blogueuses et si tu réponds pas, tu seras maudit jusqu’à la 5ème génération.

Sans commentaire.

Sans commentaire.

Au boulot.

# Si tu devais te lancer dans une aventure périlleuse avec un héros de roman : qui choisirais-tu ? Et pourquoi ?

Mentalo, le manchot. Pour sa cape de super héros et pask’il est trop poilant.

En plus c'est le colonel Moutarde qui l'a imaginé.

En plus c’est le colonel Moutarde qui l’a imaginé.

# Un auteur qui s’amuse à mélanger les histoires, te demande de piocher au hasard dans tes lectures pour son héroïne :

  • un méchant (ou une méchante hein!),
  • une épreuve
  • et un prince charmant/homme idéal.

Quels sont tes choix  ?

(Juneandcie est une grande malade.)

Bref, dans la famille méchant, je demande Lord Voldemort :

Il fait hyper peur, t'as vu ?

Il fait hyper peur, t’as vu ? (© Foxinshawow)

Côté épreuve, je pioche chez Andersen dans Les cygnes sauvages. Triple peine : de 1, il faut tricoter 11 pulls ; de 2 avec des orties ; et le tout sans dire un mot. Ha ha ! Andersen aussi était un grand malade.

Après elle peut les revendre sur Etsy.

Après elle pourra les revendre sur Etsy.

Dans la famille prince charmant, sans hésitation : Tom Sawyer.

Mais ne serait-ce pas un livre bleu, avec un peu d'argent ?!!!

Tiens, tiens… un livre bleu ?!

Btw lisez ou relisez ses aventures et celles d’Huckleberry Finn dans la traduction récente de Bernard Hoepffner.

# Une héroïne ou un héros de roman que tes ami(e)s adorent et que tu ne peux pas supporter ?

Pouhpouhpouh… Elle est dure, ta question. Déjà je ne parle JAMAIS de bouquin avec mes ami(e)s parce que la moitié n’en lit pas. Et les autres passent leur temps à en écrire / dessiner, alors quand on se voit on préfère dire du mal des éditeurs et balancer sur les salons où on mange que des cacahouètes)…

Sinon, dans la catégorie théâtre, j'ai toujours trouvé ce gars un peu surestimé.

Sinon, dans la catégorie théâtre, j’ai toujours trouvé ce gars un peu saoulant.

# Le livre que tu as lu mille fois quand tu étais petite ?

L’île au trésor de Stevenson.

Mon livre préféré au monde.

Mon livre préféré au monde.

Quasi ex aequo avec Alice au pays des Merveilles et Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède. J’adore les livres qui font peur et ces trois là me terrorisaient.

Wé bon, j’étais petite hein.

# Un roman à la couverture bleue dont tu aurais voulu être le héros ou l’héroïne ? Si ça peut être bleu et argent c’est encore mieux.

Qu'est-ce que je vois dans mes livres de chevet ?

Qu’est-ce que je vois dans mes livres de chevet ?

En français, on peut rire aussi :

Mon héros préféré, Bertie !

Bertie, c’est moi !

Sinon, il y en a aussi un rose et un vert, pour assortir à sa tenue. (Comme les Kelton)…

Pour les filles des années 70 !

Pour les filles des années 70 !

Et voilààààà.

Et voilààààà.

Mes questions :

≠ Le livre qui a changé ta vie ?

≠ Le livre dans lequel tu aimerais vivre ?

≠ Le livre que tu adores offrir ?

≠ Attribue le prochain Nobel de littérature.

≠ Le livre que tu conseilles à un adolescent ?

Bah évidemment à chaque fois, on développe un peu bande de feignantes !

Et je tague :

MyoPaname parce qu’elle m’intrigue.

Astrée de Rouge Velours parce que j’aimerais découvrir sa bibliothèque.

L’irrégulière parce qu’elle déborde de livres.

Madeleine Denis parce qu’elle m’ébouriffe.

Alphonsine – des nœuds dans mon fil – parce qu’un peu tout ça.

Cet article n’aurait pas vu le jour si rapidement si je me retrouvais pas au chômage pour avoir bousillé mon ordinateur en introduisant une paille dedans.

Tiques en stock

4 mai 2016 § 11 Commentaires

La jungle autour de la datcha a fait le bonheur des papillons en avril.

Herbes folles, fleurs sauvages, bestioles à gogo, de quoi régaler les bohos en goguette.

L'Auteur et les ados découvrent les papillons.

L’Auteur et les ados découvrent les papillons.

Le chat a bien rigolé, à fomenter des attaques contre sa meilleure ennemie aka the canichon poilu qui se dorait la pilule dans ce matelas de chlorophyle.

Popo de Canichon après deux jours de sieste dans l'herbe folle.

Popo de Canichon après sieste dans l’herbe folle.

Siestes dont canichon a profité pour sympathiser avec ces glaires venues de l’espace aka les tiques !

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(Mesdames, messieurs, je vous présente les glaires ! 😱)

Nos cervelles fonctionnant au ralenti sous l’ivresse conjuguée des papillons et d’un certain Première Grives, il nous fallut quelques jours pour asperger canichon de poison.

L'ébouriffée ressort le livre de recette antiberk de sa maman.

L’Auteur prépare lui-même un merveilleux poison bio.

Résultat des courses : depuis notre retour les tiques tombent de canichon à raison d’un par jour. Où se cachent-ils jusqu’à la chute ? Mystère. Car à part celui que l’Auteur a héroïquement arraché avec sa mini pince au terme d’une lutte acharnée…

L'Auteur est notre expert es pince à tique.

L’Auteur est notre expert es pince à tique.

… Nous n’en avons trouvé aucun malgré nos câlins obstinés.

Canichon adore qu'on la câline, ça la rend toute fluffy !

Canichon adore les câlins, ça la rend toute fluffy !

L’Auteur et moi nous tenons réciproquement informés sous forme de communiqués de presse laconiques : – Encore un ! – Nan ?! – Si !!! – Purée !!!

Glaire de l'espace victime du poison bio.

Glaire de l’espace victime du poison bio.

L’ado n°1 a participé à la chasse aux tiques hyper activement, en posant des gobelets en plastique coloré sur chaque intrus tombé au sol au lieu de le ramasser. Je sais pas s’il comptait se remettre au roller mais sa piste de slalom clandestine a été démontée au fur et à mesure avec moultes imprécations.

Devinez ce qu'il a caché sous ses plots ?

Devinez ce qu’il a caché sous ses plots ?

Pas étonnant que l’Auteur soit devenu complètement zinzin.

L’autre soir, il a failli jeter sa pizza par la fenêtre.

IL Y AVAIT 5 TIQUES DESSUS !!!!!

Mais noooon ?!!

L’Auteur a craqué. Mais noooon ?!!

Eh non. Heureusement que j’étais là : c’était pas des tiques, c’étaient des câpres.

Mouais, bon…

Allez, on repose sa mini pince, tout va bien se passer.

Au petit bonheur la chaussette

15 février 2016 § 26 Commentaires

Mes coquelicots, j’aimerais partager avec vous un moment de félicité aiguë : alors que je rangeais le linge propre, j’ai reconstitué 17 paires de chaussettes, je répète → DIX-SEPT paires de chaussettes, sans aucune orpheline. ZÉRO, KEINE, NO ONE et basta la patata !

Forte de ce succès, je parade devant l'Auteur !

Où je parade devant l’Auteur, forte de ce succès !

Épaté, l’Auteur a aussitôt mis au frais la bouteille de Perrier-Jouët cuvée Belle époque 2007 qu’il gardait pour une grande occasion – son élection à l’Académie ?

Je me suis toujours demandée pourquoi il s'était fait faire ce nouveau costume.

Où l’Auteur s’entraine à porter le costume le matin au petit-déjeuner.

Nous l’avons sabrée dans la foulée et dans l’allégresse.

L'Auteur sabre le champagne avec son flegme coutumier.

Où l’Auteur sabre le champagne avec son flegme habituel.

Après quoi l’Auteur a contacté le Livre des Records.

L'Auteur se voyait déjà en haut de l'affiche.

Où l’Auteur se voit déjà en haut de l’affiche.

Ils l’ont envoyé paître.

La vache !

Mais non ?!

Mais si. Le record revient à un père de famille nombreuse du Michigan ayant appairé 42 chaussettes sans orpheline, et ce 3 fois de suite !

L'auteur n'en revient pas ! Un père de famille ?! Du Michigan ?!

Où l’Auteur n’en revient pas : un père de famille ?! Du Michigan ?!

Grosse déception de l’Auteur.

L'auteur coiffé au poteau. (Par un gars du Michigan en plus !)

L’Auteur coiffé au poteau (par un gars du Michigan !)

Toutefois, cet homme n’est pas du genre à baisser les bras devant un gars du Michigan – almost the pays qui lui a carotté son beau-frère préféré (le frère que j’ai eu enfant alors que je voulais un singe et qui est devenu Californien, le chien).

L'Auteur envisage aussitôt un duel de paires de chaussettes !

Où l’Auteur organise un duel de paires de chaussettes !

Il a donc décidé de mettre TOUTES les chaussettes de la maisonnée de côté pendant 2 semaines afin de TOUT laver d’un coup, ambitionnant le record spectaculaire de 56 paires de chaussettes + zéro orpheline. (Me voilà interdite de collants, personne ne me verra en jupe pendant tout le challenge, lequel durera 1 mois et demi, vu qu’il s’agit de renouveler l’exploit au moins 3 fois).

L'Auteur se cache dans la buanderie pour élaborer son plan.

Où l’Auteur élabore son plan dans le secret de la nuit.

Je vous tiendrai au jus, mais franchement j’y crois pas trop.

L'Auteur s'est acheté une lessive spéciale !

Où l’Auteur achète une lessive spéciale (tout est dans l’étiquette) !

En ce qui me concerne, c’était ma première cuvée sans chaussette orpheline en 17 ans de vie de famille, alors…

L'Auteur étudie le fonctionnement de la machine à laver.

Où l’Auteur m’explique le fonctionnement d’une machine à laver.

En attendant, l’Auteur s’est trouvé un nouveau costume pour les petits-déjeuners.

Une panoplie d'Américain dérobée à mon frère, lors de son dernier séjour frenchy.

Où l’Auteur enfile une panoplie dérobée à mon frère (ce chien californien !)

Pétard ! J’ai relâche de chaussette, les amis.

Et pendant un mois et demi !

Et pendant un mois et demi !

Mais qui est à l’appareil ?

12 février 2016 § 14 Commentaires

Depuis qu’elle a l’Alzheimer, ma mère mène une vie de ouf.

Elle parcourt le Maroc à moto.

Elle escalade le Machu Pichu.

Elle se met sur son 31 pour ses rendez vous quotidiens avec Laurent Delahousse.

laurent-delahousse

Laurent, le Ken des Barbies de plus de 70 ans…

Elle a une télévision avec écran cinémascope intégré, du coup faut mettre son fauteuil sur la terrasse pour voir Laurent Delahousse quand il lui rend visite.

Coucou, devine qui vient déjeuner aujourd'hui ?

Coucou, devine qui vient déjeuner aujourd’hui ?

(C’est moyen pratique en cas de pluie, mais bon depuis que son hippocampe du cerveau a disparu, où qu’elle aille il fait beau).

Devine qui vient encore déjeuner aujourd'hui ?!

Devine qui vient encore déjeuner aujourd’hui ?!

Elle voit mes garçons à la télévision : Rachida Dati les félicite parce qu’ils ont bien travaillé cette année. (Hin hin !)

Elle connait bien Rachida, parce qu'elle est venue dîner avec Laurent.

Laurent et Rachida (mes fils en photo sur la commode).

Quand je lui dis que j’espère pour Rachida qu’elle a d’autres ados à féliciter, elle sourit, d’un air entendu : « Ils te l’ont pas dit, ils sont tellement modestes. »

Wé, bin si mes garçons sont modestes, moi je suis la duchesse de Devonquidéchire !

C’est ça, et moi je suis la duchesse du Devonquidéchire !

Elle croit que ma copine Catherine lui a volé un patchwork.

Mentalist

Laurent en tenue de Mentalisto mène l’enquête.

Elle croit que ma copine Viviane a cassé son fer à repasser.

Laurent poil au nez !

Laurent poil au nez !

Elle dit à tout le monde, mais alors à TOUT LE MONDE, qu’elle habite un 5 pièces en dupleix et que ses petits enfants sont teeeellement merveilleux, d’ailleurs c’est pas compliqué : ils passent à la télé avec Rachida Dati.

Laurent sans sa perruque !

Laurent sans sa perruque !

Elle fait des poums sans vergogne (mais pas devant Laurent Delahousse, rho !)

Laurent en femme !

Laurent en femme !

Elle veut m’acheter des foulards Hermès.

Laurent en femme un peu plus vieille.

Laurent en femme un peu plus vieille.

Elle m’appelle, oublie qu’elle m’appelle et me demande, soudain sévère : mais qui est à l’appareil ?!

Pareil mais sous un autre angle. (Brigitte, en vrai je te kiffe, t'es totalement ébouriffée !)

Pareil mais sous un autre angle. (Brigitte, en vrai je te kiffe, t’es grave ébouriffée !)

Elle achète des steaks, ne sait pas les cuisiner, m’appelle pour me demander et se fâche, soudain sévère : MAIS ENFIN QUI est à l’appareil ?!

Mais qui est à l'appareil ?!

Qui, qui, QUI est à l’appareil sapristi ?!

Elle fait sa fofolle. Et si on la contrarie, elle dit que puisque c’est comme ça, elle va se jeter dans la Seine !

N'insistez pas, Jean, ce sera Laurent ou rien.

N’insistez pas, Jean, ce sera Laurent.

Depuis que sa mémoire flanche, j’ai compris tenir d’elle mon imagination zinzin et mes ébouriffades théâtrales.

À mon signal, tout le monde se jette dans la Seine !

À mon signal, tout le monde dans la Seine !

Dire qu’il m’aura fallu emprunter avec elle ce drôle de chemin, pour démêler enfin la pelote emberlificotée de nos liens, pourtant si tendres…

Heureusement qu’il nous reste les spaghetti !

20 janvier 2016 § 5 Commentaires

Nous l'avons tant aimé…

Nous l’avons tant aimé…

Nonobstant la théorie de Dino Risi selon laquelle passé le cap des 70 ans on ne meurt plus, le cœur d’Ettore Scola a cessé de battre.

C'eravamo tanto amati

Ce soir, c’est spaghetti et C’eravamo tanto amati ! On n’a pas fini d’aimer.

Disco mystic à la tronçonneuse

8 janvier 2016 § 25 Commentaires

Le dernier jour des vacances, pendant l’apéro, l’Auteur me dit comme ça : « Si on achetait une tronçonneuse ? »

« Cool ! » je répond.

Petite, j'ai vu en cachette un film de tronçonneuse, depuis j'adore ça.

Petite, j’ai vu en cachette un film de tronçonneuse, depuis j’en rêve.

On venait de passer 36 heures encordés dans le figuier pour arracher à main nue des noisetiers gros comme ça et des milliers de ronces très méchantes.

(Demandez à l’auteur ce qu’il en a pensé cet été quand il a fait Johnny Weissmuller pour attraper une figue haut perchée – et aussi un peu pour épater la galerie.)

C’est parti mon kiki !

Dans ma campagne, on a un Planète Jardinette hyper méga de ouf. OK, c’est à 30 bornes, ce qui fait vite 60 vu qu’après, faut rentrer. Mais je vais vous dire un truc : avec Lou Reed période The Bells à fond la caisse, les kilomètres on ne les voit pas passer. Quand on est arrivé, on était à donf en mode tronçonneuse !

L'Auteur et l'Ébouriffée partent à la conquête de Planète Jardinette !

L’Auteur et l’Ébouriffée à la conquête de Planète Jardinette !

Les tronçonneuses, y’a plein de modèles. La plus chère allait trop bien avec mes moufles. Mais la plus grosse plaisait plus à l’Auteur (elle était rouge).

L'Auteur a l'embarras du choix.

L’Auteur déniche la tronçonneuse rouge de ses rêves.

Heureusement le vendeur nous a départagés. Il en avait une mieux, même qu’il a dit : « Celle là, j’ai jamais d’ennuigue aveque ! »  Parfait, pour les tronçonneuses, mieux vaut celles qui font pas d’ennuigue à mon avis.

Imaginez la tête de Leather Face le jour où sa tronçonneuse lui fait des ennuigues !

Imaginez la tête de Leather Face si sa tronçonneuse lui faisait des ennuigues !

Après, on s’est taquiné tout le trajet du retour sur qui allait tronçonner en premier. Même qu’on a tiré à la courte paille et que j’ai perdu, ce qui était plutôt inattendu vu que l’auteur conduisait et que je trichais. Du coup j’ai tronçonné en pensée tous les arbres du parc, même ceux qui sont encore debout, bien fait !

L'Ébouriffée a trop hâte de jouer avec son nouveau jouet.

L’Ébouriffée a hâte de jouer avec son nouveau jouet.

Je n’avais pas été aussi impatiente d’ouvrir un carton depuis celui de la poupée dont les cheveux poussent que j’ai eu à 6 ans.

Sauf qu’en vrai ses cheveux ne poussaient pas, c’était juste une couette qui lui rentrait dans la tête. Et le jour où j’ai tout coupé, ils n’ont pas repoussé.

Après, c’était juste une poupée chauve avec un gros trou dans le crâne. Big déception. Bin la tronçonneuse, pareil : elle était en 2 pièces détachées !

L'Auteur n'est pas content en découvrant ça.

L’Auteur est déçu par sa tronçonneuse puzzle.

J’en entends qui rigolent : comme puzzle, on a vu pire. Alors laissez moi vous dire que quand ça ne veut pas ça ne veut pas.

L'Ébouriffée et l'Auteur stressent un peu en voyant ça.

L’Ébouriffée stresse aussi.

Après des heures d’effort et de remarques acerbes, nous voilà toujours avec la lame d’un côté et le reste de l’autre. Et le soleil se qui couche.

Crotte ! Cette tronçonneuse fait des ennuis, sapristi !

Crotte ! Cette tronçonneuse fait des ennuigues, sapristi !

Planète Jardinette allait fermer. L’Auteur et moi nous sommes réconcilié pour repartir fissa dire deux mots au vendeur. Jamais d’ennuigues aveque ? Ha ha, il ferait moins le malin quand on lui tronçonnerait les oreilles !

Non !

Ça allait barder !

On a encore écouté Lou tout du long pour se mettre en condition.

L'Auteur et l'Ébouriffée se mettent en condition.

L’Auteur et l’Ébouriffée se mettent en condition.

« Ah wé ?! C’est pas possible ?! » a répliqué le vendeur quand on est arrivé. (Je lui faisais les gros yeux, je suis trop forte en gros yeux.)

L'Ébouriffée fait les gros yeux au vendeur.

L’Ébouriffée fait son cirque au vendeur.

Et là, il assemble tout en 5 secondes chrono (je répète : 5 SECONDES CHRONO !!!)  puis il nous la rend avec un grand sourire : « Je savais bien que j’ai jamais d’ennuigue aveque ! »

Le vendeur faisant une démonstration de Nunchaku avec la tronçonneuse.

Le vendeur en pleine démonstration de Nunchaku à la tronçonneuse.

On s’est calmé en passant tout le trajet du retour à faire un concours sur Disco Mystic, à celui qui chanterait avec une voix encore plus grave que Lou. Et vous savez quoi ? C’est moi qui ai gagné.

Dommage qu’on n’ait pas parié que le gagnant tronçonnait le premier.

Remarquez, il était trop tard pour tronçonner.

Et le lendemain, on est parti. Allez je suis sympa, à vous :

Au fait j’oubliais… BONNE ANNÉE, les petits chats !

Just Another Day

21 novembre 2015 § 16 Commentaires

Une semaine déjà, les jours s’égrènent un à un, un par un.

Paris est vide de touristes. Mais la jeunesse n’a déserté ni les bistrots, ni les terrasses. Meurtrie mais pas abîmée, elle est courageuse, insolente et un peu frimeuse, parisienne quoi… ❤

≠tousaubistrot

≠tousaubistrot

L’air que l’Auteur écoutait cette nuit en rentrant d’un diner chaleureux m’a beaucoup émue, on passait rue de la Fontaine-Au-Roi. J’ai envie de vous le faire écouter :

Et parce que j’aime rire et faire rire, je joins cette vidéo sur laquelle le frère que j’ai eu au lieu du singe que j’avais demandé a attiré mon attention, depuis la Californie où il vit désormais. Après avoir fustigé les terroristes, John Oliver leur explique pourquoi leurs tentatives sont vouées à l’échec :

Où suis-je ?

Catégorie la vie est un roman sur les carnets de l'ébouriffée.

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