Swan Lake
12 août 2014 § Poster un commentaire
Le lac des cygnes, encore ? L’Ébouriffée ne souffrirait-elle pas de lacdescygnomanie depuis son inscription aux Cours de l’Abeille (danse classique et solfège) ?
Hé bien non ! J’ai réaménagé ma chambre et exploré à cette occasion les trésors de ma bibliothèque enfouis sous d’autres trésors enfouis sous d’autres trésors enfouis sous…
(En vrai je souffre de bibliomaquettophilie, un syndrome qui me pousse à construire des gratte-ciels en entassant des livres).
Bref, Ping Zhu et ses danseurs ont bondi sur moi dans un grand jeté de gouache sur papier cartonné version leporello, suivi de tout l’Opéra.
Comme son nom l’indique, ha ha, le leporello est un livre accordéon, mes sucres en poudre.

Because un certain Leporello, qui chantait « Madamina, il catalogo è questo » en s’accompagnant à l’accordéon
Recto, représentation du ballet sur la scène encadrée des spectateurs – avec présences farfelues – jusqu’au grand hall de l’Opéra et son guichet d’information…
Verso, les coulisses. Les danseurs se maquillent, s’échauffent, l’habilleuse agrafe un tutu, l’enchanteur Rothbart drague un cygne, la régie s’excite, l’équipe déco s’affaire, la tension monte.
Moi qui fus danseuse étoile dans une vie antérieure (ou tout comme, vu que j’ai été flocon, marguerite, disque vinyle, chat, marin, macaron et fée dans les spectacles de fin d’année des Cours de l’Abeille), vous pouvez me croire sur parole : Ping Zhu observe joliment la fièvre d’un soir de gala !
Humour, élan, trac et minutie, magie à l’appui. Tout y est, chouette !
Et pour ceux qui n’ont pas compris :
Le lac des cygnes, Ping Zhu, Nobrow Press, 2012
Y’a pas d’âge pourvu qu’on aime l’accordéon.
Une cerise sur mon gâteau ?